Analyse des conclusions de l’Assemblée de l’Episcopat français (Lourdes, 4 au 7 avril 2006) |
abbé Paul Aulagnier - 11 avril 2006 - http://la.revue.item.free.fr/ |
Le cardinal fait une nette distinction entre les « groupes traditionalistes » qui relèvent de la Commission « Ecclesia Dei adflicta » créée par Jean-Paul II, en juillet 1988, dans un Motu Proprio du même nom et la Fraternité sacerdotale saint Pie X. A- Les communautés « Ecclesia Dei ». 1- Un vrai désir de communion ecclésiale Vis-à-vis de ces « groupes traditionalistes » appelés « Ecclesia Dei », les évêques se disent prêts à jouer la « communion » : « Nous sommes prêts, comme évêques, à nous engager dans ce vrai travail de communion », écrit le cardinal. Nous nous en réjouissons. C’est, du reste, ce qu’écrivait aussi Mgr Vingt Trois, archevêque de Paris à Mgr Rifan suite à sa visite en France de nos « propres communautés » bordelaise et parisienne, en février dernier. Il lui écrivait : « J’ai eu de bons échos de votre passage et je vous remercie des paroles ecclésiales à vos auditoires. Nous poursuivons notre effort pastoral au service de la communion et nous confions nos efforts à l’intercession de la Très sainte Vierge ». Nous nous en réjouissons, vous dis-je ! M l’abbé de Tanoüarn et moi-même sommes sûrs, alors, que des « entretiens » seront possibles et viendront bientôt. On n’envisage pas de « communion » possible sans un minimum de contacts et de relations. Que M l’abbé de Tanoüarn se tranquillise donc… 2- Les objets de cette communion. Nos évêques sont donc bien décidés à jouer le jeu de la communion. Mais en quoi consiste-t-i, ce jeu ? Ils nous le disent clairement. Il consiste dans « l’accueil de la diversité » liturgique mais aussi pastorale. Ce sont bien les deux problèmes importants que ce « travail de communion » doit prendre en compte et régler. L’aspect liturgique : tous ces groupes veulent retrouver une célébration paisible de la messe dite de saint Pie V. Ce problème a été l’occasion d’une véritable « bataille » de la part des évêques pendant des décades. On le leur pardonnera pourvu qu’ils le règlent …(cf « La bataille de la messe », éditions de Paris 5 rue du maréchal Joffre 78000 Versailles). Mais il y a aussi l’aspect pastoral et ce n’est pas le moindre des aspects. Ces groupes « traditionalistes » ont un « style pastoral » propre parce qu’ils ont une finalité apostolique propre. Pour faire court, leur apostolat est plus « cultuel » que « sociologique », plus « surnaturel » que « naturel plus « religieux » que « politique », plus « objectif » que « subjectif », plus « transcendant » qu’ « immanent », plus « essentiel » qu’ « existentiel »… Toute véritable communion doit prendre ces deux problèmes en compte pour les « bien articuler » dans l’unité diocésaine. C’est leur mot. Il dit tout l’enjeu du problème. 3-Le véritable enjeu : assurer l’unité. Mais si cette communion doit prendre en compte « l’accueil de la diversité », et liturgique et pastorale, elle doit tenir compte aussi d’un autre aspect non moins important : celui de l’unité à sauvegarder par-dessus tout. Tel est l’enjeu de la « nouvelle politique » de l’épiscopat décidée à Lourdes en l' an 2006. Nos évêques le disent clairement : « Notre échange a montré que beaucoup portaient la préoccupation de bien articuler l’accueil de la diversité avec la sauvegarde de l’unité de l’Eglise diocésaine : comment reconnaître la place dans l’Eglise d’une diversité de sensibilités liturgiques et d’animations ecclésiales, sans pour autant contribuer à faire naître des Eglises parallèles qui n’auraient pas de liens entre elles ? Nous sentons qu’il y a là un enjeu ecclésiologique et pastoral important ». C’est le souci que m’exprimait récemment le nonce, Mgr Baldeli. Le cardinal Ratzinguer avait déjà répondu à ce légitime souci en 1998 alors qu’il recevait précisément les communautés « Ecclesia Dei » à Rome à l’occasion de leur pèlerinage d’action de grâces. Il leur disait : « Il faut examiner l’autre argument qui prétend que l’existence de deux rites peut briser l’unité. Là, il faut faire une distinction entre le côté théologique et le côté pratique de la question. Pour ce qui est du côté » théorique et fondamental, il faut constater que plusieurs formes du rite latin ont toujours existé, et qu’elles se sont retirées seulement lentement suite à l’unification de l’espace de vie en Europe. Jusqu’au concile existaient, à côté du rite romain, le rite ambrosien, le rite mozarabe de Tolède, le rite Braga, le rite des chartreux et des carmes, et le plus connu : le rite dominicain, - et peut être d’autres rites encore que je ne connais pas. Personne ne sait jamais scandalisé que les dominicains, souvent présents dans nos paroisses, ne célébraient pas comme les curés, mais avaient leur rite propre ». Quant à l’aspect pratique de la question du « multi ritualisme » la difficulté vient bien davantage, pensait le cardinal Raztinger, des infidélités à la vraie réforme liturgique voulue par le Concile et souvent mal mise en œuvre dans la vie liturgique des paroisses qu’à la réforme liturgique considérée en elle-même. C’est une question, de fait, importante. 4-Communion et structure juridique. Ce désir épiscopal de réelle communion avec de tels groupes, prêtres et fidèles, dans le cadre diocésain, a pour effet, dans la pensée de Mgr Ricard et des évêques, d’exclure toute organisation canonique qui pourraient rendre ces groupes plus ou moins exempts de la juridiction épiscopale. : « C’est pourquoi la mise en place d’une structure juridique qui risquerait de distendre les liens de ces fidèles avec leur pleine appartenance à leur Eglise diocésaine ne nous paraît pas opportune ». Il faut noter le « c’est pourquoi ». Le lien de cause à effet entre la communion et l’exclusion de la moindre exemption juridique est parfaitement et clairement exprimé dans cette phrase. L’épiscopat français semble très opposé à une structure canonique propre et exempte de la juridiction de l’évêque. . Il semble ne pas en vouloir. Il ne veut même pas en entendre parler. C’est clairement dit. Or la solution romaine, qui se précise de plus en plus, semble bien être favorable à une telle structure canonique propre, leur donnant une certaine exemption vis-à-vis de l’épiscope. M l’abbé Barthe, dont on connaît la perspicacité, dans son dernier papier de « Monde et Vie » du 1er avril nous le laisse clairement entendre. Il écrivait : « pourrait être mise (pour les groupes traditionalistes) en place une structure juridique, étudiée depuis la fin du pontificat de Jean-Paul II par les cardinaux Ratzinger, Castrillon et Herranz. L’organisme créé serait apte à dépêcher auprès des évêques français, allemands, américains, etc., quelques interlocuteurs de rang épiscopal, des sortes de « légats » représentant l’équivalent d’un « archevêque majeur » du rite tridentin, résidant pour sa part à Rome. Ces prélats seraient en mesure d’ériger des paroisses personnelles (des paroisses non territoriales) de liturgie tridentine, un peu semblables aux paroisses personnelles des diocèses militaires ». De cela, l’épiscopat ne semble pas en vouloir. Il serait ainsi opposé à la solution que le cardinal Castrillon Hoyos et le cardinal Ratzinger avaient imaginé et réalisé, en 2002, dans le diocèse de Campos au Brésil pour régler le problème de traditionalistes attachés à la messe dite de saint Pie V : la création d’une Administration Apostolique avec juridiction « cumulative »…L’Episcopat craindrait cela. Il ne favorisera pas une solution comportant la moindre « exemption ». Mais si Rome a réalisé cela au Brésil et envisagerait cela à l’échelon ecclésial, n’est-ce pas en raison de la « politique épiscopal » en cette matière liturgique, politique qui a appliqué avec un grande résistance la volonté clairement exprimée de Jean-Paul II dans le Motu Proprio « Ecclesia Dei Addflicta » en 1988 et du pape Benoît XVI, dans ses nombreux ouvrages et conférences alors qu’il était encore cardinal et à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Si Rome passe à l’acte, les évêques ne devraient s’en prendre qu’à eux-mêmes et à leur « mauvais » vouloir. Je me demande, cette déclaration de l’épiscopat français faite publiquement, quelle va être finalement l’attitude de Rome ? L’épiscopat n’a-t-il pas à l’issue de leur réunion à Lourdes notifier à Rome sa pensée…dans u n courrier privé ? C’eut été délicat ! Benoît XVI va-t-il attendre la solution de l’épiscopat français ? Va-t-il proposer sa propre solution ? 5- La solution de l’épiscopat français. Quoi qu’il en soit, l’épiscopat français prépare-t-il hardiment sa solution à « lui » : « Nous avons émis le désir de poursuivre notre réflexion et de chercher quel pourrait être, au niveau de notre Conférence, le cadre général et les points de recommandation qu’il serait bon de retenir pour cet accueil des groupes traditionalistes ». Et pour ce faire, le Conseil permanent de l’épiscopat vient de confier l’étude de ce problème canonique à une « commission » qui devra rendre son étude au mois de novembre : « Pour donner une suite à cette réflexion, le Conseil permanent a demandé à un petit groupe de travail de présenter à notre Assemblée du mois de novembre un texte sur cette question ». Il faut donc encore attendre six mois. Six long mois, jusqu’à la prochaine réunion de la conférence épiscopale. D’ici là, les choses bougeront-elles ? Le Vatican va-t-il légiférer pour l’ensemble des églises nationales, hors la France…L’épiscopat français trouvera-t-il une solution « ad hoc », spécifique…Où la solution romaine influencera-t-elle l’épiscopat français ? Autant de questions auxquelles il n’est pas facile de donner une réponse ! Mais ne nous décourageons pas : l’affaire de l’accueil des traditionalistes est sérieusement à l’étude…C’est aujourd’hui une résolution ! Il ne reste plus que d’en connaître « le cadre et les points de recommandations »…Les choses évoluent … La volonté de Benoît XVI doit être derrière tout cela… 6-Le statut canonique pour les fidèles « Ecclesia Dei » : la création de paroisse personnelle Une solution canonique serait simple, celle exposé par le Père L.M. Pocquet du Haut-Jussé dans la NEF d’avril 2006 : la création de paroisse personnelle. Il écrit : « Il me semble que le « lieu normal de développement et de fécondité de cette forme de vie dans l’Eglise, est justement la paroisse. Celle-ci est ainsi définie par le Code : « La paroisse est la communauté pré »cise de fidèles qui est constituée d’une manière stable dans l’Eglise particulière et dont la charge est confiée au curé, comme à son pasteur propre sous l’autorité de l’Evêque dioccésain » (acn 515 § 1) A côté des paroisses territoriales, il existe aussi des paroisses personnelles : « Là où c’est utile, seront constituées des aproisses personnelles déterminées par le rite, la langue, la nationalité des fidèles d’un territoire et encore pour tout autre motif » (can 518) Pour le cas qui nous occupe, on pourrait procéder ainsi afin de permettre de combiner d’une part le droit d’association reconnu à tous les fidèles (can 298 §1) et l’existence de communautés hiérarchiques (le diocèse, la paroisse), et, d’autre part, l’autorité centrale de l’Eglise universelle et l’autorité locale dans chaque église particulière ». C’est exactement le cas envisagé aujourd’hui par l’épiscopat français. C’est la préoccupation bien légitime des évêques. « Voici donc une solution envisageable : au niveau local, c’est-à-dire au niveau d’un diocèse, les fidèles s’organisent en association privée de fidèles ayant pour finalité la promotion de la liturgie traditionnelle et d’activités missionnaires et catéchétiques en consonance avec celle-ci. De son côté, le Saint Siège édicte, soit de façon universelle, soit en tenant compte des particularismes de chaque continent, voire de chaque pays, un certain nombre de critères objectifs – nombre de fidèles, ressources économiques, possibilités de créer chorale et groupe de servants…) permettant la reconnaissance effective d’une communauté diocésaine Ecclesia Dei. L’évêque, s’il constate que ces critères sont réunis, doit, de par la loi universelle promulguée par le saint Siège, ériger une paroisse personnelle en désignant un ou plusieurs lieux de culte ( qui soient accessibles et d’un usage facile). Il peut confier cette paroisse à un prêtre ou à un groupe de prêtres de son diocèse ou faire appel à une communauté religieuse ou à une société de vie apostolique Ecclesia Dei. Cette solution a l’avantage d’utiliser des instruments juridiques déjà existants. Elle permet à la fois de sauvegarder l’autorité de l’évêque (une paroisse, personnelle ou territoriale, est une communauté hiérarchique soumise à l’Ordinaire) et de reconnaître le droit des fidèles à promouvoir les formes traditionnelles de liturgie et de spiritualité…La création de paroisses personnelles permettrait de sortir d’un certain nombre de conflits stériles et donc inutiles en donnant à chacun de travailler, selon sa grâce et sa vocation propres au bien de toute l’Eglise et au salut des hommes ». (La nef n°170 p. 12-13) Je serais très partisan d’une telle solution. Voilà analysé la pensée des évêques de France pour les communautés « Ecclesia Dei ». b- la FSSPX Mais qu’en est-il du cas de la FSSPX ? Il est bien distingué du cas de communautés « Ecclesia Dei ». 1- Un « traitement est particulier ». Là on ne parle plus, sans l’exclure toutefois, avec le même dynamisme de « communion » ni d’ « accueil » mais on parle plus facilement de simples « relations ». De toute façon, ce problème est dans les mains du pape Benoît XVI. Il se penche très clairement sur ce sujet et doit très prochainement donner des solutions. Elles seront reçues avec docilité dans la foi et le bon vouloir. Ils sont dans l’attente. Voilà ce que disent les évêques : « La question des relations avec la Fraternité Saint Pie X mérite un traitement particulier. Nous savons que le pape Benoît XVI en porte le souci. Dans les semaines ou les mois qui viennent, il devrait donner des directives pour faciliter le chemin vers un retour possible à une pleine communion. Nous les accueillerons dans la foi et les mettrons en œuvre fidèlement ». 2- Une question de fidélité à la parole du Christ : « Que tous soient uns ». Cette attitude d’obéissance vis-à-vis de la solution romaine à venir en cette affaire est bien légitime. Tous nous devons avoir à cœur l’unité de l’Eglise. L’enjeu là aussi est ecclésial et théologal : « Evangéliquement, tout doit être fait pour que se réalise la parole du Seigneur : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21). 3- Une nouvelle attitude. Là aussi, dans les relations à établir avec la FSSPX, nous constatons une nouvelle attitude du corps épiscopal. De l’ignorance, du mépris, de l’opposition, de la lutte, de la polémique systématique…nous voilà arriver à une solution comprenant « charité et vérité ». La Charité exige de nous, reconnaît le cardinal, que nous abandonnions les clichés, les oppositions… « La charité implique qu’on cherche à se connaître, à se comprendre, à faire disparaître les images fausses que l’on peut avoir les uns des autres. Elle implique également l’abandon de toute polémique systématique et de toute volonté de confrontation sur le terrain. » Je retiens cette dernière expression. L’épiscopat a souffert des pèlerinages à Lourdes de M l’abbé Coache, de l’occupation de Saint Nicolas du Chardonnet, de sainte Germaine l’auxerrois, de l’affaire du Chamblac et de l’affaire de Lisieux…Ils ne veulent plus connaître cela. Je les comprends. C’était odieux…Et quel témoignage ! Mais à qui la faute ? La vérité oblige à la clarté entre tous : « elle nous oblige à reconnaître nos « dissensions », des dissensions. Quelles sont-elles : elles touchent le problème de la réforme liturgique issue du Concile Vatican II, le problème de la réception du Concile et d’une manière plus générale, la question de magistère. Il y aurait même dans toutes ces questions un ordre. Le point essentiel est celui du magistère. : « Ces dissensions portent moins d’ailleurs sur les questions de liturgie que sur celle de l’accueil du magistère, tout particulièrement de celui du concile Vatican II et des papes de ces dernières décennies » ; 4- Vers une libre discussion… Le corps épiscopal n’exclut pas que tous ces objets, - la liturgie, le concile, le magistère - puissent exiger des « questions », des « demandes », des « précisions » ou des « approfondissements ». Le cardinal Ricard écrit explicitement : « La communion peut s’accompagner de questions, de demandes de précision ou d’approfondissement ». Heureusement ! Mais autres sont des interrogations sur le Concile et son enseignement, autre le refus systématique du Concile, autre un approfondissement des questions, autre une critique qui soit dénigrement: « cette communion ne saurait tolérer un refus systématique du Concile, une critique de son enseignement et un dénigrement de la réforme liturgique que le Concile a décrétée ». Mais qui a jamais parlé de « dénigrement », de « refus systématique » ? Mgr Lefebvre a présenté certaines objections sur un certain nombres de points dont la liberté religieuse. Il n’a pas dénigré tout le Concile. Il a critiqué…Il a précisément posé des questions… Mais à l’époque c’était considéré comme absolument intolérable…Le cardinal Ottaviani n’a pas non plus dénigré la réforme liturgique. Il a simplement demandé que la nouvelle loi liturgique soit abrogée ou que nous soit laissé le libre usage de la messe tridentine. Mais cela aussi à l’époque était inacceptable, condamnable et condamné et violemment, avec peine canonique je vous prie, à l’appui… Quoi qu’il en soit, je constate une certaine évolution de la pensée du corps épiscopal sur ces sujets. C’est bon…Ils finissent par admettre ce que le cardinal Ratzinger avait accepté de Mgr Lefebvre…et codifié dans le § 3 du protocole d’accord du 5 mai 1988…Et du reste C’est ce que Rome a accepté pour toutes les communautés « Ecclesia Dei »…L’épiscopat français ne peut pas moins faire, lui qui s’apprête à accueillir les bras ouverts les communautés « Eccclesia Dei » dans les diocèses… Conscient de la nouveauté de la chose, le cardinal prend soin, - c’est son dernier paragraphe, de ceux qui se sont adonnés à cette « réforme » conciliaire. Il les encourage et les remercie de leurs efforts…Il est bien évident que ces réformateurs là ne sont jamais tombés dans ce faux esprit conciliaire dénoncé par Benoît XVI, le 22 décembre dernier… Mais, je me demande bien qui donc a pu déclancher ce tonnerre de démolitions qu’a connu l’Eglise…ces trente dernières années…Qui a donc mené ces réunions interreligieuses dans les diocèses ?…Et même à Montpellier…Je vois encore dans la « Croix » une belle photo. Où l’on voyait « mano della mano » un futur cardinal, le Delly Lama, et d’autres encore en farandole joyeuse sur la scène… Mais c’était hier, c’était du temps où l’esprit conciliaire battait son plein ou le dialogue inter religieux avait encore à Rome son « dicastère »… Heureusement, là aussi le pape vient de supprimer la chose et de réunir tout cela sous l’autorité du cardinal Poupart…Un peu d’ordre…On s’en réjouit…Qui parle de « statu quo » ? Je reviendrai, la semaine prochaine dans « le Regard sur le monde » sur ce problème du « dénigrement de la réforme liturgique que le Concile a décrétée ». C’est un sujet qui me teint à cœur. |