SOURCE - Abbé Sylvain Lamerand, fsspx - Caritas N°12 - octobre-novembre 2012
[...] Plus que jamais, il nous faut prier pour l’unité de l’Eglise, et conserver le trésor de la Tradition liturgique et doctrinale que nous avons reçu grâce à l’oeuvre courageuse et salutaire de Monseigneur Lefebvre et de ses successeurs. L’amour de l’Eglise suppose aussi un esprit de miséricorde et de bienveillance qui, tout en restant lucide sur les difficultés posées par le Concile et ses conséquences, reste aussi ouvert à la liberté du Bon Dieu qui mène son Eglise et l’assiste sans cesse. Comme l’a rappelé la Déclaration du Chapitre qui s’est déroulé à Ecône cet été, il faut unir la vigilance nécessaire face aux erreurs d’aujourd’hui et l’indéfectible attachement au successeur de Pierre, dans la foi en la promesse qui lui a été faite par le Seigneur. Cela nous préserve d’une tentation toujours possible d’un repli amer sur nous-mêmes ou d’un manque de confiance en l’Eglise telle qu’elle est aujourd’hui, avec ses joies et ses peines, ses espérances et ses déceptions.
[...] Plus que jamais, il nous faut prier pour l’unité de l’Eglise, et conserver le trésor de la Tradition liturgique et doctrinale que nous avons reçu grâce à l’oeuvre courageuse et salutaire de Monseigneur Lefebvre et de ses successeurs. L’amour de l’Eglise suppose aussi un esprit de miséricorde et de bienveillance qui, tout en restant lucide sur les difficultés posées par le Concile et ses conséquences, reste aussi ouvert à la liberté du Bon Dieu qui mène son Eglise et l’assiste sans cesse. Comme l’a rappelé la Déclaration du Chapitre qui s’est déroulé à Ecône cet été, il faut unir la vigilance nécessaire face aux erreurs d’aujourd’hui et l’indéfectible attachement au successeur de Pierre, dans la foi en la promesse qui lui a été faite par le Seigneur. Cela nous préserve d’une tentation toujours possible d’un repli amer sur nous-mêmes ou d’un manque de confiance en l’Eglise telle qu’elle est aujourd’hui, avec ses joies et ses peines, ses espérances et ses déceptions.
Ce « juste milieu » permettra un vrai rayonnement apostolique de nos
chapelles. Si nous y maintenons une belle liturgie et un enseignement
fidèles à la Tradition de l’Eglise, nous devons aussi y vivre un esprit
d’accueil fraternel pour tous ceux qui en franchissent le seuil, et
témoigner, par notre attitude et par nos paroles, de notre amour de
l’Eglise. Chacun est concerné, et chacun doit apporter sa part à cette
belle oeuvre. Car plus que jamais notre monde a besoin de catholiques
joyeux et fervents qui, par leur vie, témoignent de Jésus-Christ et de
son amour pour tous les hommes de bonne volonté ! L’apôtre Saint Pierre
invitait déjà les premiers chrétiens à « rendre compte de leur
espérance, avec douceur et respect, ayant une bonne conscience » (I
Pierre 3,15).
Les temps que nous vivons sont confus, complexes et humainement
incertains. Mais le Bon Dieu aura le dernier mot, et Il fera miséricorde
à ceux qui auront osé croire jusqu’au bout en son plan d’amour : «
Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ».
Daigne Notre Dame nous garder en ces dispositions, et prions-la
d’attirer, sur l’Eglise et sur la Fraternité, la Miséricorde de Dieu !