SOURCE - La Sapinière (un fidèle) - 12 mars 2013
Notre bon sens catholique, ce sensus fidei qui guide les âmes vers le Beau, Vrai, le Bien, nous montre tout naturellement que cette déclaration est un texte ambigu, compliqué, qui s’éloigne de la simplicité qui animait un Saint Pie X, un Mgr Lefebvre, un Père Calmel. Leurs textes étaient toujours compréhensibles par le plus simple, le plus ignorant des fidèles. Ils éclairaient l’intelligence, ils distillaient sainement la lumière de la doctrine qui pénétrait ainsi profondément dans les âmes.
Peut-on avoir ce même jugement concernant cette déclaration doctrinale ? De l’aveu même de l’abbé Thouvenot non puisqu’il va falloir l’expliquer aux prêtres dans le prochain dans Cor Unum. Mais n’est-ce pas le propre d’un texte moderniste et libéral d’être ambigu, de pouvoir être lu, interprété de différentes manières, et de devoir donc être expliqué pour que tout le monde s’accorde sur la bonne interprétation, bonne interprétation qui pourra d’ailleurs changer en fonction des circonstances ?
Je n’essayerai pas d’expliquer toutes les ambiguïtés et les erreurs contenues dans ce texte, j’en laisse le soin aux théologiens et aux prêtres mieux qualifiés.
Cependant je ferai ces quelques remarques concernant les nouveaux sacrements et particulièrement la nouvelle messe qu’un simple fidèle est en droit de faire car il en va de son âme et nous n’avons qu’une âme, et une seule, à sauver.
Première remarque : dans ce préambule doctrinal du 15 avril 2013 il est affirmé :
Deuxième remarque : depuis juin l’on nous dit que Mgr Fellay n’a pas pu signer le 13 juin un accord basé sur ce Préambule doctrinal car Rome lui demandait de reconnaître le concile VII et la licéité de la nouvelle messe. Ce terme de licéité n’était pas employé avant dans nos milieux. Intrigué, j’ai vérifié les définitions dans différents dictionnaires et j’ai pu constater que légitimité et licéité veulent dire à une nuance très subtile la même chose.
Licéité :
En théologie : qualité de ce qui est objectivement bon
Droit canon : caractère d’un acte permis par la loi. «Toutes les conditions sont observées pour que le sacrement soit administré conformément aux exigences de la morale et du droit canonique. (…) la licéité et la validité posent des conditions à la fois dans le ministre, le sujet et le sacrement (Théol. cath.t. 14, 11939, p. 635).»
Légitimité :
Qualité, état de ce qui est légitime, conforme au droit, à la loi.
Conformité de quelque chose, d’un état, d’un acte, avec l’équité, le droit naturel, la raison, la morale.
Légitime :
Qui est conforme au droit positif.
Qui est conforme à l’équité; qui est fondé sur le droit naturel, la morale, la loi divine.
Qui est dicté, justifié, explicable par le bon droit, le bon sens, la raison.
J’en conclus que maintenant à la Fraternité certains sont passés:
Pour conclure, si certains dans la Fraternité admettent la légitimité de la nouvelle messe ils admettent alors implicitement sa licéité. Ou alors nous concluons qu’ils n’ont pas la même définition des termes. Ou alors qu’ils ne sont pas à une contradiction près. Ce que nous avions d’ailleurs remarqué.
Pour nous fidèles, le plus conforme à la loi divine et le plus sage pour le bien de nos âmes est de s’en tenir à l’opinion de Mgr Lefebvre:
Notre bon sens catholique, ce sensus fidei qui guide les âmes vers le Beau, Vrai, le Bien, nous montre tout naturellement que cette déclaration est un texte ambigu, compliqué, qui s’éloigne de la simplicité qui animait un Saint Pie X, un Mgr Lefebvre, un Père Calmel. Leurs textes étaient toujours compréhensibles par le plus simple, le plus ignorant des fidèles. Ils éclairaient l’intelligence, ils distillaient sainement la lumière de la doctrine qui pénétrait ainsi profondément dans les âmes.
Peut-on avoir ce même jugement concernant cette déclaration doctrinale ? De l’aveu même de l’abbé Thouvenot non puisqu’il va falloir l’expliquer aux prêtres dans le prochain dans Cor Unum. Mais n’est-ce pas le propre d’un texte moderniste et libéral d’être ambigu, de pouvoir être lu, interprété de différentes manières, et de devoir donc être expliqué pour que tout le monde s’accorde sur la bonne interprétation, bonne interprétation qui pourra d’ailleurs changer en fonction des circonstances ?
Je n’essayerai pas d’expliquer toutes les ambiguïtés et les erreurs contenues dans ce texte, j’en laisse le soin aux théologiens et aux prêtres mieux qualifiés.
Cependant je ferai ces quelques remarques concernant les nouveaux sacrements et particulièrement la nouvelle messe qu’un simple fidèle est en droit de faire car il en va de son âme et nous n’avons qu’une âme, et une seule, à sauver.
Première remarque : dans ce préambule doctrinal du 15 avril 2013 il est affirmé :
«Nous déclarons reconnaître la validité du sacrifice de la Messe et des Sacrements célébrés avec l’intention de faire ce que fait l’Eglise selon les rites indiqués dans les éditions typiques du Missel romain et des Rituels des Sacrements légitimement promulgués par les papes Paul VI et Jean-Paul II.»Or jusqu’à peu j’ai toujours entendu dire que la nouvelle messe est illégitime. Dans son dernier éditorial aux Amis et bienfaiteurs notre supérieur de District n’écrit-il pas:
«La nouvelle messe ne saurait donc plaire à Dieu parce qu’elle est trompeuse, nocive et équivoque : Elle ne saurait faire l’objet d’une loi obligeant comme telle toute l’Eglise. En effet, la loi liturgique a pour objet de proposer avec autorité le bien commun de l’Eglise et tout ce qui est requis. La nouvelle messe de Paul VI représentant la privation de ce bien ne saurait faire l’objet d’une loi : elle est non seulement mauvaise mais illégitime, en dépit de toutes les apparences de légalité dont on a pu l’entourer et dont on l’entoure encore.» (Abbé Jean-Michel Gleize : «Vatican II en débat» page 63.) laportelatine.org/district/france/bo/lab80_130103/lab80_130103.phpAlors aujourd’hui qui devons-nous croire : le Supérieur général qui a rang d’évêque, monsieur l’abbé de Cacqueray, supérieur du District de France, le théologien qualifié qu’est l’abbé Gleize ? Cette question de la légitimité ou pas de la nouvelle messe est pourtant une question cruciale du combat de la Tradition pour préserver la doctrine et la Foi de toujours et pour que notre appartenance à la Tradition ne se réduise pas seulement à une affaire de sensibilité.
Deuxième remarque : depuis juin l’on nous dit que Mgr Fellay n’a pas pu signer le 13 juin un accord basé sur ce Préambule doctrinal car Rome lui demandait de reconnaître le concile VII et la licéité de la nouvelle messe. Ce terme de licéité n’était pas employé avant dans nos milieux. Intrigué, j’ai vérifié les définitions dans différents dictionnaires et j’ai pu constater que légitimité et licéité veulent dire à une nuance très subtile la même chose.
Licéité :
En théologie : qualité de ce qui est objectivement bon
Droit canon : caractère d’un acte permis par la loi. «Toutes les conditions sont observées pour que le sacrement soit administré conformément aux exigences de la morale et du droit canonique. (…) la licéité et la validité posent des conditions à la fois dans le ministre, le sujet et le sacrement (Théol. cath.t. 14, 11939, p. 635).»
Légitimité :
Qualité, état de ce qui est légitime, conforme au droit, à la loi.
Conformité de quelque chose, d’un état, d’un acte, avec l’équité, le droit naturel, la raison, la morale.
Légitime :
Qui est conforme au droit positif.
Qui est conforme à l’équité; qui est fondé sur le droit naturel, la morale, la loi divine.
Qui est dicté, justifié, explicable par le bon droit, le bon sens, la raison.
J’en conclus que maintenant à la Fraternité certains sont passés:
- de la seule reconnaissance de la validité des nouveaux sacrements «célébrés avec l’intention de faire ce que fait l’Eglise» (ce qui était l’opinion de Mgr Lefebvre)
- à également la reconnaissance de leur légitimité donc de leur conformité à la loi divine selon la définition ci-dessus (légitimité que Mgr Lefebvre a toujours contestée)
- mais qu’ils nient encore à ces nouveaux sacrements leur licéité c’est-à-dire qu’ils soient objectivement bons.
Pour conclure, si certains dans la Fraternité admettent la légitimité de la nouvelle messe ils admettent alors implicitement sa licéité. Ou alors nous concluons qu’ils n’ont pas la même définition des termes. Ou alors qu’ils ne sont pas à une contradiction près. Ce que nous avions d’ailleurs remarqué.
Pour nous fidèles, le plus conforme à la loi divine et le plus sage pour le bien de nos âmes est de s’en tenir à l’opinion de Mgr Lefebvre:
«… cette union voulue par les catholiques libéraux entre l’Église et la Révolution est une union adultère ! De cette union adultère ne peut venir que des bâtards. Et qui sont ces bâtards ? Ce sont nos rites. Le rite de la nouvelle messe est un rite bâtard. Les sacrements sont des sacrements bâtards. Nous ne savons plus si ce sont des sacrements qui donnent la grâce ou qui ne la donnent pas. Nous ne savons plus si cette messe nous donne le Corps et le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ ou si elle ne les donne pas.» (Sermon de Mgr Lefebvre à Lille le 29 août 1976)Un fidèle