SOURCE - FSSPX Actualités - 14 décembre 2018
Les Sœurs Consolatrices s’emploient à consoler le Sacré-Cœur de Jésus, non seulement par leur dévotion et par la promotion de la dévotion au Sacré-Cœur – en particulier, par la pratique de « la garde d’honneur » et la récitation des neuf « offices du Sacré-Cœur » –, mais elles veulent aussi le consoler dans leur travail au service des personnes âgées qui résident au couvent, et par l’aide qu’elles apportent aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X, tel l’encadrement de retraites spirituelles et de camps d’été.
Les Sœurs Consolatrices s’emploient à consoler le Sacré-Cœur de Jésus, non seulement par leur dévotion et par la promotion de la dévotion au Sacré-Cœur – en particulier, par la pratique de « la garde d’honneur » et la récitation des neuf « offices du Sacré-Cœur » –, mais elles veulent aussi le consoler dans leur travail au service des personnes âgées qui résident au couvent, et par l’aide qu’elles apportent aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X, tel l’encadrement de retraites spirituelles et de camps d’été.
En 2006, à l’invitation de l’abbé Daniel Couture, alors supérieur du district d’Asie, les Sœurs Consolatrices ont accepté d’accueillir une postulante indienne qui dirigeait son propre orphelinat et son foyer pour personnes âgées. Cette postulante était sœur Maria Immaculata, et son œuvre est désormais celle des Sœurs Consolatrices.
En la fête de l’Immaculée Conception, ce 8 décembre 2018, les sœurs Maria Cecilia et Maria Aloisia ont prononcé leurs premiers vœux, et sœur Maria Immaculata ses vœux perpétuels. La cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs prêtres venus spécialement pour l’occasion, l’abbé Couture, prédicateur de la retraite, l’abbé Brucciani, ancien prieur pour l’Inde, qui fut un père pour l’orphelinat, l’abbé du Chalard, supérieur ecclésiastique des Sœurs Consolatrices, sans oublier sœur Maria Rita, Supérieure générale accompagnée de sœur Maria Pia, venues de Vigne di Narni (Italie). Tous furent accueillis chaleureusement par le père Theresian, actuel prieur, et par ses collaborateurs. De nombreux fidèles sont également venus manifester leur attachement à l’œuvre.
L’orphelinat comprend maintenant 7 sœurs professes qui se dévouent d’une manière admirable auprès de 45 filles et une dizaine de personnes âgées ou infirmes. La maison abrite aussi du personnel laïc, pour permettre aux sœurs de suivre leur règle religieuse : cuisinières, femmes de ménage et vacher – il y a actuellement 17 têtes de bétail, vaches et veaux.
Comme en Europe, les inspections administratives et policières ne manquent pas, avec toujours de nouvelles exigences comme des caméras de surveillance extérieures et intérieures, mais aussi l’installation d’un berceau à l’entrée de l’orphelinat pour donner la possibilité d’y déposer les nouveau-nés abandonnés par leurs parents.
32 enfants vont à l’école de la Fraternité, et 13 dans d’autres établissements pour compléter leur formation, dont 2 futures infirmières. Depuis sa fondation, 7 filles se sont mariées, dont 3 cette année. En général, ces filles restent à l’orphelinat jusqu’au mariage et ensuite gardent contact avec les sœurs et fréquentent les centres de messe de la Tradition.
L’orphelinat vit uniquement de l’aide de la Providence pour faire face à toutes les exigences : nourriture, personnel, entretien des bâtiments, frais médicaux (car il n’y a aucune assistance), frais pour les études, etc. Chaque semaine, pour nourrir plus de 75 personnes qui vivent à l’orphelinat, il faut compter autour de 12.000 roupies (150 euros) pour le seul marché. Un enfant représente une dépense de 600 euros par année (50 par mois), sans compter la scolarité. Les dons subissent les effets de la crise économique, d’où la nécessité de faire connaître toujours plus cette œuvre de charité exemplaire.