SOURCE - Francis Serra - Golias - 11 janvier 2011
D’après nos informations, l’Abbé Philippe Laguérie, membre « dissident » de la Fraternité lefebvriste Saint Pie X et actuel responsable de l’Institut du Bon Pasteur suite à son"ralliement" à la « Rome conciliaire et libérale », a rencontré récemment l’évêque de Cahors(Lot), Mgr Norbert Turini.
En effet,l’Abbé Laguérie qui cherche à développer son Institut du Bon Pasteur dans l’Hexagone (mais à l’international aussi) serait acheteur (ou plus exactement des mécènes pour lui) de l’un des deux importants biens immobiliers actuellement mis en vente par Mgr Turini, à savoir : le centre des Cordeliers à Gourdon et le centre de la Visitation à Saint Céré.
Ces deux emplacements sont des "lieux « historiques » du diocèse, que ce soit au niveau des pèlerinages, des retraites spirituelles, des rencontres des mouvements chrétiens et de la formation des séminaristes qui se déroulaient dans l’un ou l’autre de ces murs.
Ces deux lieux ont été mis en vente suite à un « audit » demandé par Mgr Turini dés son arrivée dans le diocèse de Cahors. Lequel « audit » fit apparaître des erreurs de gestion liées aux activités comptables d’un ancien économe diocésain.
Fermeture des lieux et licenciements à la clé s’en suivirent !
Décisions dont nombre de prêtres et de laïcs engagés dans la vie du diocèse ne se sont toujours pas remis au regard notamment de la « brutalité » avec laquelle les décisions furent prises par Mgr Turini.
Le bien immobilier qui intéresserait l’Abbé Laguérie est le centre de la Visitation à Saint Céré. Il s’agit d’un vaste domaine avec habitations qui servait jusqu’à sa fermeture de « centre de vacances pour les jeunes de 4 à 17 ans ». Un centre de loisirs qui avait pignon sur rue et qui drainait nombre d’écoles et d’organisations de jeunesse y trouvant, entre autres, un point d’ancrage pour des « classes vertes ».
Une bonne affaire financière en perspective pour Mgr Turini qui désespérait de vendre jusqu’à aujourd’hui. Elle lui permettrait, si l’affaire se concrétisait, de régler une partie (seulement) des lourds problèmes financiers qu’il rencontre actuellement.
Heureuse Providence donc ce rendez-vous épiscopal obtenu par l’Abbé Laguérie qui a été éconduit, ces derniers mois et à plusieurs reprises, par certains collègues évêques de Mgr Turini.
Avec l’acquisition du centre de la Visitation de Saint Céré, l’Abbé Laguérie viserait à installer son nouveau séminaire pour la formation des futurs prêtres de son Institut du Bon Pasteur.
En effet, l’Abbé Laguérie souhaiterait transférer le séminaire actuel de l’Institut basé à Courtalain dans le diocèse de Chartes (dont l’évêque est Mgr Pansard) dans cette région du Sud Ouest qui, à la faveur des grâces et surtout des besoins financiers de l’évêque de Cahors, pourrait lui ouvrir des portes jusque là fermées.
La raison de ce déplacement d’infrastructures est liée au fait que l’Abbé Laguérie est en mal d’implantation personnelle dans la région parisienne. En effet, après avoir décidé de quitter Bordeaux et la paroisse Saint Eloi pour mieux « gouverner » l’Institut du Bon Pasteur depuis Paris ,l’échec de son installation au Centre Saint Paul de l’Abbé de Tanouärn avec lequel il est désormais en froid le fait résider depuis quelques mois dans le diocèse de Versailles où il se trouverait très à l’étroit pour « commander » l’Institut du Bon Pasteur. (http://blog.institutdubonpasteur.or...) L’Abbé Laguérie souhaite donc faire du lieu actuel abritant le séminaire de l’Institut du Bon Pasteur à Courtalain (Eure-et-Loire) sa Maison Générale. En somme , son quartier général à partir duquel il rayonnerait plus facilement à travers la France, l’Europe et autres continents à « évangéliser ». Courtalain est proche de Paris et offre la plateforme nécessaire pour la « petite entreprise » de l’Abbé Laguérie.
Tel est aujourd’hui l’enjeu du rendez-vous récent de l’Abbé Laguérie avec l’évêque de Cahors, Mgr Norbert Turini. Le centre de la Visitation de Saint Céré deviendrait alors, si l’affaire se concluait, le haut lieu de la formation des petits soldats de "La Milice du Christ" conduite par le très entreprenant responsable de l’Institut du Bon Pasteur. Ils sont actuellement une trentaine de séminaristes en cours de formation renforcés qu’ils viennent de l’être par le « transfert » de la filiale romaine de l’Institut du Bon Pasteur que l’Abbé Laguérie a décidé de fermer car le supérieur de ce séminaire était jugé par lui trop "libéral" !!! Ce prêtre vient d’ailleurs de quitter l’Institut du Bon Pasteur. (http://www.institutdubonpasteur.org...).
Avec l’Abbé Laguérie, force est de constater qu’on ne badine jamais avec l’intégrisme doctrinal dont il ne sait jamais départi malgré la gestion tactique de son ralliement à Rome en 2006.
A signaler qu’au Vatican, personne n’est dupe-enfin !-et que l’Abbé Laguérie s’est retourné de Rome fort marri après le dernier consistoire d’Octobre dernier où il s’était carrément invité et fait présenter « les Princes de l’Église » ; lesquels, d’après nos informations, ne lui auraient guère laisser entrevoir de possibilités quant au développement de son Institut du Bon Pasteur.
De là à se rabattre sur notre cher Hexagone pour mieux repartir au combat de la « Reconquista » par la suite, il n’y a qu’un pas que l’Abbé Laguérie semble en train de franchir avec un évêque en mal de finances.
Et qu’il serait susceptible de « tenir » au delà même des divergences de fond (et de forme aussi)qui séparent les deux hommes.
L’occasion faisant le larron, a-t-on coutume de dire !
Mais au fait , d’où l’Abbé Laguérie tient cet argent pour acquérir un tel bien immobilier (le centre de la Visitation de Saint Céré) qui se monterait à un chiffre suivi de six zéros ?
Il est vrai que l’Abbé Laguérie n’ait pas à son coup d’essai si l’on en juge l’inauguration récente d’une nouvelle fondation de l’Institut du Bon Pasteur, "L’Angélus", dans le Cher, à Presly exactement (dans le diocèse de Bourges dont l’évêque est Mgr Maillard). Une nouvelle implantation qui abrite la (future) deuxième branche de l’Institut du Bon Pasteur ,celle des « Frères » enseignants, éducateurs et catéchistes avec, attenant un petit ensemble scolaire « Saint Louis de Gonzague », « institution d’enseignement pour le primaire et le secondaire catholique ». L’Abbé responsable de cette nouvelle « oeuvre » de l’Institut du Bon Pasteur ne serait pas maladroit, lui non plus, dans la recherche de mécènes et bailleurs de fond.
Mgr Turini, l’évêque de Cahors, peut désormais commencer à envisager de dormir un peu plus tranquillement : ses soucis financiers seraient susceptibles en effet de trouver une solution (partielle) avec la transaction que pourrait lui proposer l’Abbé Laguérie.
Et qu’importe après tout l’histoire d’un lieu auquel reste très attachés nombre de prêtres et de fidèles du diocèse de Cahors.
Qu’importe aussi d’où vient l’argent .< Qu’importe enfin que ce diocèse de tradition conciliaire et d’ouverture se prépare à abriter un lieu de formation d’où sortiront de futurs « saints prêtres » pour servir et s’enrôler à leur tour dans « la Milice du Christ ». Et cela sous les auspices d’ adjudants - chef ecclésiastiques d’une autre époque,qui plus est, forts d’une idéologie nauséeuse sous couvert de « défense de la Tradition »
Mgr Turini a-t-il bien réfléchi ?
D’après nos informations, l’Abbé Philippe Laguérie, membre « dissident » de la Fraternité lefebvriste Saint Pie X et actuel responsable de l’Institut du Bon Pasteur suite à son"ralliement" à la « Rome conciliaire et libérale », a rencontré récemment l’évêque de Cahors(Lot), Mgr Norbert Turini.
En effet,l’Abbé Laguérie qui cherche à développer son Institut du Bon Pasteur dans l’Hexagone (mais à l’international aussi) serait acheteur (ou plus exactement des mécènes pour lui) de l’un des deux importants biens immobiliers actuellement mis en vente par Mgr Turini, à savoir : le centre des Cordeliers à Gourdon et le centre de la Visitation à Saint Céré.
Ces deux emplacements sont des "lieux « historiques » du diocèse, que ce soit au niveau des pèlerinages, des retraites spirituelles, des rencontres des mouvements chrétiens et de la formation des séminaristes qui se déroulaient dans l’un ou l’autre de ces murs.
Ces deux lieux ont été mis en vente suite à un « audit » demandé par Mgr Turini dés son arrivée dans le diocèse de Cahors. Lequel « audit » fit apparaître des erreurs de gestion liées aux activités comptables d’un ancien économe diocésain.
Fermeture des lieux et licenciements à la clé s’en suivirent !
Décisions dont nombre de prêtres et de laïcs engagés dans la vie du diocèse ne se sont toujours pas remis au regard notamment de la « brutalité » avec laquelle les décisions furent prises par Mgr Turini.
Le bien immobilier qui intéresserait l’Abbé Laguérie est le centre de la Visitation à Saint Céré. Il s’agit d’un vaste domaine avec habitations qui servait jusqu’à sa fermeture de « centre de vacances pour les jeunes de 4 à 17 ans ». Un centre de loisirs qui avait pignon sur rue et qui drainait nombre d’écoles et d’organisations de jeunesse y trouvant, entre autres, un point d’ancrage pour des « classes vertes ».
Une bonne affaire financière en perspective pour Mgr Turini qui désespérait de vendre jusqu’à aujourd’hui. Elle lui permettrait, si l’affaire se concrétisait, de régler une partie (seulement) des lourds problèmes financiers qu’il rencontre actuellement.
Heureuse Providence donc ce rendez-vous épiscopal obtenu par l’Abbé Laguérie qui a été éconduit, ces derniers mois et à plusieurs reprises, par certains collègues évêques de Mgr Turini.
Avec l’acquisition du centre de la Visitation de Saint Céré, l’Abbé Laguérie viserait à installer son nouveau séminaire pour la formation des futurs prêtres de son Institut du Bon Pasteur.
En effet, l’Abbé Laguérie souhaiterait transférer le séminaire actuel de l’Institut basé à Courtalain dans le diocèse de Chartes (dont l’évêque est Mgr Pansard) dans cette région du Sud Ouest qui, à la faveur des grâces et surtout des besoins financiers de l’évêque de Cahors, pourrait lui ouvrir des portes jusque là fermées.
La raison de ce déplacement d’infrastructures est liée au fait que l’Abbé Laguérie est en mal d’implantation personnelle dans la région parisienne. En effet, après avoir décidé de quitter Bordeaux et la paroisse Saint Eloi pour mieux « gouverner » l’Institut du Bon Pasteur depuis Paris ,l’échec de son installation au Centre Saint Paul de l’Abbé de Tanouärn avec lequel il est désormais en froid le fait résider depuis quelques mois dans le diocèse de Versailles où il se trouverait très à l’étroit pour « commander » l’Institut du Bon Pasteur. (http://blog.institutdubonpasteur.or...) L’Abbé Laguérie souhaite donc faire du lieu actuel abritant le séminaire de l’Institut du Bon Pasteur à Courtalain (Eure-et-Loire) sa Maison Générale. En somme , son quartier général à partir duquel il rayonnerait plus facilement à travers la France, l’Europe et autres continents à « évangéliser ». Courtalain est proche de Paris et offre la plateforme nécessaire pour la « petite entreprise » de l’Abbé Laguérie.
Tel est aujourd’hui l’enjeu du rendez-vous récent de l’Abbé Laguérie avec l’évêque de Cahors, Mgr Norbert Turini. Le centre de la Visitation de Saint Céré deviendrait alors, si l’affaire se concluait, le haut lieu de la formation des petits soldats de "La Milice du Christ" conduite par le très entreprenant responsable de l’Institut du Bon Pasteur. Ils sont actuellement une trentaine de séminaristes en cours de formation renforcés qu’ils viennent de l’être par le « transfert » de la filiale romaine de l’Institut du Bon Pasteur que l’Abbé Laguérie a décidé de fermer car le supérieur de ce séminaire était jugé par lui trop "libéral" !!! Ce prêtre vient d’ailleurs de quitter l’Institut du Bon Pasteur. (http://www.institutdubonpasteur.org...).
Avec l’Abbé Laguérie, force est de constater qu’on ne badine jamais avec l’intégrisme doctrinal dont il ne sait jamais départi malgré la gestion tactique de son ralliement à Rome en 2006.
A signaler qu’au Vatican, personne n’est dupe-enfin !-et que l’Abbé Laguérie s’est retourné de Rome fort marri après le dernier consistoire d’Octobre dernier où il s’était carrément invité et fait présenter « les Princes de l’Église » ; lesquels, d’après nos informations, ne lui auraient guère laisser entrevoir de possibilités quant au développement de son Institut du Bon Pasteur.
De là à se rabattre sur notre cher Hexagone pour mieux repartir au combat de la « Reconquista » par la suite, il n’y a qu’un pas que l’Abbé Laguérie semble en train de franchir avec un évêque en mal de finances.
Et qu’il serait susceptible de « tenir » au delà même des divergences de fond (et de forme aussi)qui séparent les deux hommes.
L’occasion faisant le larron, a-t-on coutume de dire !
Mais au fait , d’où l’Abbé Laguérie tient cet argent pour acquérir un tel bien immobilier (le centre de la Visitation de Saint Céré) qui se monterait à un chiffre suivi de six zéros ?
Il est vrai que l’Abbé Laguérie n’ait pas à son coup d’essai si l’on en juge l’inauguration récente d’une nouvelle fondation de l’Institut du Bon Pasteur, "L’Angélus", dans le Cher, à Presly exactement (dans le diocèse de Bourges dont l’évêque est Mgr Maillard). Une nouvelle implantation qui abrite la (future) deuxième branche de l’Institut du Bon Pasteur ,celle des « Frères » enseignants, éducateurs et catéchistes avec, attenant un petit ensemble scolaire « Saint Louis de Gonzague », « institution d’enseignement pour le primaire et le secondaire catholique ». L’Abbé responsable de cette nouvelle « oeuvre » de l’Institut du Bon Pasteur ne serait pas maladroit, lui non plus, dans la recherche de mécènes et bailleurs de fond.
Mgr Turini, l’évêque de Cahors, peut désormais commencer à envisager de dormir un peu plus tranquillement : ses soucis financiers seraient susceptibles en effet de trouver une solution (partielle) avec la transaction que pourrait lui proposer l’Abbé Laguérie.
Et qu’importe après tout l’histoire d’un lieu auquel reste très attachés nombre de prêtres et de fidèles du diocèse de Cahors.
Qu’importe aussi d’où vient l’argent .< Qu’importe enfin que ce diocèse de tradition conciliaire et d’ouverture se prépare à abriter un lieu de formation d’où sortiront de futurs « saints prêtres » pour servir et s’enrôler à leur tour dans « la Milice du Christ ». Et cela sous les auspices d’ adjudants - chef ecclésiastiques d’une autre époque,qui plus est, forts d’une idéologie nauséeuse sous couvert de « défense de la Tradition »
Mgr Turini a-t-il bien réfléchi ?