SOURCE - skynet.be - 24 Janvier 2011
(AgencePol) Dimanche prochain, l'archevêque de Belgique répondra à l'invitation d'une Fraternité conservatrice de l'Eglise pour célébrer une messe "à l'ancienne" en l'église des Minimes à Bruxelles
André-Mutien Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique, ne passera jamais pour un avant-gardiste au sein de l'Eglise belge. Ses prises de position souvent très conservatrices ne sont d'ailleurs pas unanimement appréciées par les catholiques du royaume. Dimanche 30 janvier, il apportera en quelque sorte une indication supplémentaire sur sa vision de l'Eglise. Il a en effet répondu favorablement à l'invitation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre et célébrera en l'église des Minimes de Bruxelles une messe tridentine, c'est-à-dire en latin et le dos tourné au peuple, révèle l'hebdomadaire Brussel Deze Week. Le rite tridentin a été abandonné après le Concile Vatican II il y a cinquante ans, mais en 2007, le pape Benoît XVI a supprimé l'obligation de demander l'autorisation à un supérieur hiérarchique pour pouvoir le célébrer. Pour le vicaire épiscopal pour Bruxelles, le chanoine Herman Cosijns, le primat de Belgique a donc tout à fait le droit de célébrer cette messe teintée de nostalgie. "Mais cela ne me réjouit pas", explique-t-il à Brussel Deze Week. "Pour l'unité de l'Eglise, il ferait mieux de s'abstenir de ce genre de choses". La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre a été fondée en 1988 par le Pape Jean-Paul II afin de répondre aux aspirations des catholiques attachés aux traditions liturgiques et disciplinaires de l'Eglise Romaine. Elle a été créée, explique l'hebdomadaire, par les partisans les plus modérés de l'archevêque français ultra-conservateur monseigneur Lefebvre. A l'occasion de la messe célébrée par Mgr Léonard, le Supérieur général de la Fraternité Saint Pierre, l'abbé John Berg, sera également présent à Bruxelles. (L.M.)
(AgencePol) Dimanche prochain, l'archevêque de Belgique répondra à l'invitation d'une Fraternité conservatrice de l'Eglise pour célébrer une messe "à l'ancienne" en l'église des Minimes à Bruxelles
André-Mutien Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique, ne passera jamais pour un avant-gardiste au sein de l'Eglise belge. Ses prises de position souvent très conservatrices ne sont d'ailleurs pas unanimement appréciées par les catholiques du royaume. Dimanche 30 janvier, il apportera en quelque sorte une indication supplémentaire sur sa vision de l'Eglise. Il a en effet répondu favorablement à l'invitation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre et célébrera en l'église des Minimes de Bruxelles une messe tridentine, c'est-à-dire en latin et le dos tourné au peuple, révèle l'hebdomadaire Brussel Deze Week. Le rite tridentin a été abandonné après le Concile Vatican II il y a cinquante ans, mais en 2007, le pape Benoît XVI a supprimé l'obligation de demander l'autorisation à un supérieur hiérarchique pour pouvoir le célébrer. Pour le vicaire épiscopal pour Bruxelles, le chanoine Herman Cosijns, le primat de Belgique a donc tout à fait le droit de célébrer cette messe teintée de nostalgie. "Mais cela ne me réjouit pas", explique-t-il à Brussel Deze Week. "Pour l'unité de l'Eglise, il ferait mieux de s'abstenir de ce genre de choses". La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre a été fondée en 1988 par le Pape Jean-Paul II afin de répondre aux aspirations des catholiques attachés aux traditions liturgiques et disciplinaires de l'Eglise Romaine. Elle a été créée, explique l'hebdomadaire, par les partisans les plus modérés de l'archevêque français ultra-conservateur monseigneur Lefebvre. A l'occasion de la messe célébrée par Mgr Léonard, le Supérieur général de la Fraternité Saint Pierre, l'abbé John Berg, sera également présent à Bruxelles. (L.M.)