SOURCE - summorum-pontificum.fr - 30 janvier 2011
Établie à Amsterdam, la Fraternité Saint-Pierre y dessert Sint-Agneskerk avec deux prêtres, les abbés Kromann Knudsen et A. Komorowski. Le site de la paroisse (répercuté par Rorate Cæli) annonce que cette année deux messes pontificales y seront célébrées. La première aura lieu le 10 avril prochain, pour le Dimanche de la Passion et sera célébrée par l’évêque de Copenhague, Mgr Czeslaw Kozon. La seconde est prévue le 17 septembre et marquera le cinquième anniversaire de la présence de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre dans cette église dédiée à Saint-Agnès.
Comme tous les commentateurs le notent, ces nouvelles ne sont pas dépourvues de signification. L’Église aux Pays-Bas a été profondément touchée par la crise moderniste et le progressisme. Il suffit de rappeler la question du Catéchisme hollandais dans les années soixante, plus arien que catholique. Publié le 4 octobre 1966, ce « nouveau catéchisme » (c’était son nom) avait reçu l’imprimatur du cardinal Alfrink et fut publié sous l’égide de la conférence épiscopale des Pays-Bas. Il entendait traduire dans l’enseignement officiel de l’Église l’apport du Concile Vatican II et de son esprit. Très vite, il fut mis en cause parce qu’il affirmait des choses contraires à la foi ou des vérités de façon ambiguë. Des négociations eurent lieu entre le Saint-Siège et l’épiscopat hollandais car quatorze points majeurs étaient à revoir ainsi que quarante-cinq points considérés comme plus mineurs. La révision du Catéchisme fut présentée à une commission cardinalice à laquelle appartenaient notamment les cardinaux Journet, Browne et Palazzini. Il fallut encore revoir le texte et la proclamation du « Credo du peuple de Dieu » par Paul VI sera considérée comme une réponse à cette déviance doctrinale majeure de tout un épiscopat.
L’Église catholique aux Pays-Bas était avant le Concile l’une des Églises les plus fécondes d’Europe, notamment en nombre de prêtres et de religieux, de taux d’assistance à la messe, d’activité missionnaire. À partir de 1960, cette Église subit une saignée du nombre de prêtres. Entre 1960 et 1977, les ordinations sont tombées de 318 à… 16. L’assistance à la messe a subi le même déclin et 4 300 religieux et religieuse ainsi que plus 2 000 prêtres ont défroqué. Pour répondre à cette situation, Jean-Paul II s’employa à un changement systématique dans l’épiscopat.
Comme tous les commentateurs le notent, ces nouvelles ne sont pas dépourvues de signification. L’Église aux Pays-Bas a été profondément touchée par la crise moderniste et le progressisme. Il suffit de rappeler la question du Catéchisme hollandais dans les années soixante, plus arien que catholique. Publié le 4 octobre 1966, ce « nouveau catéchisme » (c’était son nom) avait reçu l’imprimatur du cardinal Alfrink et fut publié sous l’égide de la conférence épiscopale des Pays-Bas. Il entendait traduire dans l’enseignement officiel de l’Église l’apport du Concile Vatican II et de son esprit. Très vite, il fut mis en cause parce qu’il affirmait des choses contraires à la foi ou des vérités de façon ambiguë. Des négociations eurent lieu entre le Saint-Siège et l’épiscopat hollandais car quatorze points majeurs étaient à revoir ainsi que quarante-cinq points considérés comme plus mineurs. La révision du Catéchisme fut présentée à une commission cardinalice à laquelle appartenaient notamment les cardinaux Journet, Browne et Palazzini. Il fallut encore revoir le texte et la proclamation du « Credo du peuple de Dieu » par Paul VI sera considérée comme une réponse à cette déviance doctrinale majeure de tout un épiscopat.
L’Église catholique aux Pays-Bas était avant le Concile l’une des Églises les plus fécondes d’Europe, notamment en nombre de prêtres et de religieux, de taux d’assistance à la messe, d’activité missionnaire. À partir de 1960, cette Église subit une saignée du nombre de prêtres. Entre 1960 et 1977, les ordinations sont tombées de 318 à… 16. L’assistance à la messe a subi le même déclin et 4 300 religieux et religieuse ainsi que plus 2 000 prêtres ont défroqué. Pour répondre à cette situation, Jean-Paul II s’employa à un changement systématique dans l’épiscopat.