SOURCE - Ennemond - Fecit - 13 mai 2012
Il me semble bien erroné de mettre les quatre évêques sur le même plan. L'un est supérieur général, doté des grâces pour décider, avec l'aide de ses assistants. Tel est le fonctionnement de la FSSPX, ainsi l'a voulu Mgr Lefebvre. Il peut aussi consulter certains de ses confrères, c'est vrai. Mgr Fellay l'a fait lors de plusieurs réunions au cours de l'année, à Flavigny ou à Saint-Nicolas par exemple. Il a également été en contact avec les communautés amies. Il a surtout convoqué les supérieurs de districts et de séminaires ainsi que les trois évêques en septembre dernier à Albano pour étudier la question du préambule. Bien entendu, quelques-uns ont dû dire leur désaccord lors de cette réunion car il y a tous les avis dans la nature, des natures plus inquiètes, d'autres plus optimistes, mais il ne vous a pas échappé qu'il est ressorti de cette réunion que c'était désormais au conseil général d'étudier la question. Que la pensée de certains soit publique n'est pas un ennui. On sait que tous ceux qui avaient été consultés le 30 mai 1988 au Pointet pour une réunion similaire avaient, à l'exception de l'abbé Aulagnier, déconseillé les sacres. Presque tous ont suivi l'archevêque sans qu'ils soient ensuite perçu comme des traîtres car tout le monde peut légitimement avoir des inquiétudes, même dans des choses d'ordre prudentiel.
Un homme a les grâces en la matière, c'est le supérieur. Il n'est possible de lui désobéir que s'il s'en prend de manière durable et claire à la foi. Est-ce le cas ici ? Non. Personnellement, si Mgr Fellay dit demain : "j'ai bien réfléchi. Je suis retourné à Rome et cette fois, ils m'ont inquiété, on ne fait pas les accords", je le suivrai. Si demain, il dit "nous avons tous les éléments pour vivre en paix dans une situation normalisée", je suivrai aussi. La foi n'est pas trahie. Il a les grâces. Voilà tout.
Il me semble bien erroné de mettre les quatre évêques sur le même plan. L'un est supérieur général, doté des grâces pour décider, avec l'aide de ses assistants. Tel est le fonctionnement de la FSSPX, ainsi l'a voulu Mgr Lefebvre. Il peut aussi consulter certains de ses confrères, c'est vrai. Mgr Fellay l'a fait lors de plusieurs réunions au cours de l'année, à Flavigny ou à Saint-Nicolas par exemple. Il a également été en contact avec les communautés amies. Il a surtout convoqué les supérieurs de districts et de séminaires ainsi que les trois évêques en septembre dernier à Albano pour étudier la question du préambule. Bien entendu, quelques-uns ont dû dire leur désaccord lors de cette réunion car il y a tous les avis dans la nature, des natures plus inquiètes, d'autres plus optimistes, mais il ne vous a pas échappé qu'il est ressorti de cette réunion que c'était désormais au conseil général d'étudier la question. Que la pensée de certains soit publique n'est pas un ennui. On sait que tous ceux qui avaient été consultés le 30 mai 1988 au Pointet pour une réunion similaire avaient, à l'exception de l'abbé Aulagnier, déconseillé les sacres. Presque tous ont suivi l'archevêque sans qu'ils soient ensuite perçu comme des traîtres car tout le monde peut légitimement avoir des inquiétudes, même dans des choses d'ordre prudentiel.
Un homme a les grâces en la matière, c'est le supérieur. Il n'est possible de lui désobéir que s'il s'en prend de manière durable et claire à la foi. Est-ce le cas ici ? Non. Personnellement, si Mgr Fellay dit demain : "j'ai bien réfléchi. Je suis retourné à Rome et cette fois, ils m'ont inquiété, on ne fait pas les accords", je le suivrai. Si demain, il dit "nous avons tous les éléments pour vivre en paix dans une situation normalisée", je suivrai aussi. La foi n'est pas trahie. Il a les grâces. Voilà tout.