SOURCE - DICI - 7 décembre 2012
Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d´Etat du Saint-Siège, a adressé une circulaire, datée du 15 octobre 2012, à tous les départements de la Curie romaine rappelant le port de l´habit ecclésiastique pour tous les prêtres et religieux. « A une époque où chacun est particulièrement appelé à renouveler la conscience et la cohérence de son identité », le cardinal demande aux supérieurs des dicastères, des tribunaux et des différents services du Saint-Siège et du Vicariat de Rome de faire respecter « l´usage quotidien de l´habit ecclésiastique, soutane ou clergyman, et religieux » par leurs subordonnés.
Tous ont le « le devoir de porter leur habit dans les règles et de façon digne, en toute saison », en conformité avec « le devoir d´exemplarité qui incombe surtout à ceux qui sont au service du Successeur de Pierre ». Les membres de la curie romaine sont les premiers à devoir donner l´exemple, en particulier lorsqu´ils sont appelés à représenter le Saint-Siège. La soutane est donc de rigueur lorsqu´il s´agit d´accueillir des évêques venus à Rome en visite Ad Limina ou pendant des événements au Vatican en présence du pape. Les préfets des dicastères doivent abandonner leur clergyman au profit de la soutane pendant les assemblées plénières.
L´article 284 du Code de droit canon établit que « les clercs doivent porter un habit ecclésiastique convenable, selon les règles établies par la conférence des évêques et les coutumes légitimes des lieux ». Les différentes conférences épiscopales du monde entier peuvent élaborer leur propre réglementation en la matière, qui doit être approuvée par le Saint-Siège.
Andrea Tornielli précise dans La Stampa du 16 novembre 2012 que « La Congrégation du Clergé a également expliqué, en 1994, les raisons sociologiques du costume des prêtres : “Dans une société sécularisée et matérialiste”, il y a “un très grand besoin que le prêtre – un homme de Dieu, dispensateur de ses mystères – soit reconnaissable aux yeux de la communauté”. » La circulaire du cardinal rappelle aux monsignori le port de la soutane avec boutons rouges, « en présence du Saint-Père », ainsi qu’en toute autre occasion officielle.
Le vaticaniste italien souligne que « c’est surtout après le concile Vatican II, que la soutane se trouve reléguée au grenier et que le prêtre essaie de se démarquer de moins en moins », autrement dit de se fondre dans le monde.
En 1997, le cardinal Dario Castrillon Hoyos, alors préfet de la Congrégation pour le clergé, avait reproché, en particulier en France, aux « prêtres laïcisés » leur manière de penser et de s´habiller. (Sources : apic/imedia/lastampa) – DICI n°266 du 07/12/12)
Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d´Etat du Saint-Siège, a adressé une circulaire, datée du 15 octobre 2012, à tous les départements de la Curie romaine rappelant le port de l´habit ecclésiastique pour tous les prêtres et religieux. « A une époque où chacun est particulièrement appelé à renouveler la conscience et la cohérence de son identité », le cardinal demande aux supérieurs des dicastères, des tribunaux et des différents services du Saint-Siège et du Vicariat de Rome de faire respecter « l´usage quotidien de l´habit ecclésiastique, soutane ou clergyman, et religieux » par leurs subordonnés.
Tous ont le « le devoir de porter leur habit dans les règles et de façon digne, en toute saison », en conformité avec « le devoir d´exemplarité qui incombe surtout à ceux qui sont au service du Successeur de Pierre ». Les membres de la curie romaine sont les premiers à devoir donner l´exemple, en particulier lorsqu´ils sont appelés à représenter le Saint-Siège. La soutane est donc de rigueur lorsqu´il s´agit d´accueillir des évêques venus à Rome en visite Ad Limina ou pendant des événements au Vatican en présence du pape. Les préfets des dicastères doivent abandonner leur clergyman au profit de la soutane pendant les assemblées plénières.
L´article 284 du Code de droit canon établit que « les clercs doivent porter un habit ecclésiastique convenable, selon les règles établies par la conférence des évêques et les coutumes légitimes des lieux ». Les différentes conférences épiscopales du monde entier peuvent élaborer leur propre réglementation en la matière, qui doit être approuvée par le Saint-Siège.
Andrea Tornielli précise dans La Stampa du 16 novembre 2012 que « La Congrégation du Clergé a également expliqué, en 1994, les raisons sociologiques du costume des prêtres : “Dans une société sécularisée et matérialiste”, il y a “un très grand besoin que le prêtre – un homme de Dieu, dispensateur de ses mystères – soit reconnaissable aux yeux de la communauté”. » La circulaire du cardinal rappelle aux monsignori le port de la soutane avec boutons rouges, « en présence du Saint-Père », ainsi qu’en toute autre occasion officielle.
Le vaticaniste italien souligne que « c’est surtout après le concile Vatican II, que la soutane se trouve reléguée au grenier et que le prêtre essaie de se démarquer de moins en moins », autrement dit de se fondre dans le monde.
En 1997, le cardinal Dario Castrillon Hoyos, alors préfet de la Congrégation pour le clergé, avait reproché, en particulier en France, aux « prêtres laïcisés » leur manière de penser et de s´habiller. (Sources : apic/imedia/lastampa) – DICI n°266 du 07/12/12)