SOURCE - Philippe Maxence - L'Homme Nouveau - 21 novembre 2009
Dans son discours de clôture à l’assemblée plénière des évêques, le cardinal André Vingt-Trois a rappelé l’engagement épiscopal en faveur du respect de la vie. Depuis quelque temps, en effet, le discours épiscopal en la matière se fait plus incisif. Le cardinal Barbarin, par exemple, a participé à une prière publique organisée par SOS Tout-Petits et s’est engagé en matière de bioéthique. Sur le même sujet, Mgr d’Ornellas a dirigé un blogue et un livre destinés à donner l’enseignement de l’Église. Face aux détournements du Téléthon, Mgr Rey a montré les moyens d’une vraie riposte.
Dans son discours de clôture à l’assemblée plénière des évêques, le cardinal André Vingt-Trois a rappelé l’engagement épiscopal en faveur du respect de la vie. Depuis quelque temps, en effet, le discours épiscopal en la matière se fait plus incisif. Le cardinal Barbarin, par exemple, a participé à une prière publique organisée par SOS Tout-Petits et s’est engagé en matière de bioéthique. Sur le même sujet, Mgr d’Ornellas a dirigé un blogue et un livre destinés à donner l’enseignement de l’Église. Face aux détournements du Téléthon, Mgr Rey a montré les moyens d’une vraie riposte.
Or, c’est à propos de l’évêque de Toulon et de deux de ses confrères (Mgr Aillet et Mgr Centène) que l’entente épiscopale semble avoir explosé. Les militants de Paix liturgique soutiennent avoir entendu l’évêque de Langres s’en prendre directement à ses trois confrères. Affirmation vite démentie par son service de communication. De son côté, Mgr Vingt-Trois a laissé entendre que l’appel aux « communautés nouvelles » était facile mais que cela pouvait avoir des conséquences sur le long terme. Tout le monde a compris qu’il visait Mgr Rey, lequel interrogé par RCF Méditerranée a voulu calmer l’affaire.
Et, pourtant ! La communion épiscopale devrait être d’abord une communion dans la foi sans faire de la conférence épiscopale le signe de celle-ci. Il est nécessaire aujourd’hui que nos évêques retrouvent leur indépendance et leur liberté d’action. Dans une société pluraliste, on ne voit pas pourquoi l’Église de France serait le dernier bastion du monolithisme.