SOURCE - Christophe Saint-Placide - 2 décembre 2011
Difficile de trouver une messe en forme extraordinaire en Inde. C’est ce que raconte le blog Te Igutur. Même pour un voyageur exprimenté, les informations ne sont pas faciles à trouver. Internet n’indique rien et, visiblement, aucun évêque n’a réellement mis en place l’application du motu proprio Summorum Pontificum. Et, pourtant ! Ce blogueur est parvenu à entendre une messe tridentine célébrée dans une chapelle au nord de Bombay. Une expérience qu’il qualifie d’extraordinaire, non seulement en raison de la forme célébrée, mais aussi en raison des particularités locales.
Sans aucune incidence sur le rite et la qualité de la célébration, une sorte d’inculturation se fait naturellement en Inde et ce point mérite d’être souligné et médité. On sait que souvent l’inculturation donne souvent lieu à tous les abus liturgiques possibles et imaginables sous prétexte qu’il faut insérer la liturgie catholique et romain dans la culture des peuples. Autrement dit, on réduit l’universalité de la messe en exaspérant les particularismes locaux, là où il ne devrait y avoir ni Grecs, ni Juifs, ni Romains… Or, le cas de l’Inde le montre clairement : on peut associer inculturation et respect du rite.
Ainsi dans la messe décrite sur Te Igutur les femmes assistent à la messe en saris traditionnels. Les servants d’autel sont bien en soutanes et surplus mais ils sont… pieds nus car c’est une coutume en Inde d’entrer dans un lieu saint sans chaussures. Intéressant !
Difficile de trouver une messe en forme extraordinaire en Inde. C’est ce que raconte le blog Te Igutur. Même pour un voyageur exprimenté, les informations ne sont pas faciles à trouver. Internet n’indique rien et, visiblement, aucun évêque n’a réellement mis en place l’application du motu proprio Summorum Pontificum. Et, pourtant ! Ce blogueur est parvenu à entendre une messe tridentine célébrée dans une chapelle au nord de Bombay. Une expérience qu’il qualifie d’extraordinaire, non seulement en raison de la forme célébrée, mais aussi en raison des particularités locales.
Sans aucune incidence sur le rite et la qualité de la célébration, une sorte d’inculturation se fait naturellement en Inde et ce point mérite d’être souligné et médité. On sait que souvent l’inculturation donne souvent lieu à tous les abus liturgiques possibles et imaginables sous prétexte qu’il faut insérer la liturgie catholique et romain dans la culture des peuples. Autrement dit, on réduit l’universalité de la messe en exaspérant les particularismes locaux, là où il ne devrait y avoir ni Grecs, ni Juifs, ni Romains… Or, le cas de l’Inde le montre clairement : on peut associer inculturation et respect du rite.
Ainsi dans la messe décrite sur Te Igutur les femmes assistent à la messe en saris traditionnels. Les servants d’autel sont bien en soutanes et surplus mais ils sont… pieds nus car c’est une coutume en Inde d’entrer dans un lieu saint sans chaussures. Intéressant !