SOURCE - Ennnemond - FECIT - 31 décembre 2011
[...] De quel préambule doctrinal faudrait-il parler, puisqu'il semble que le premier était déjà un mort-né, puisqu'il était soumis à des modifications ?
La solution est-elle un débat sur Vatican II ? Mais il me semble qu'il a déjà eu lieu ! Que sont les discussions doctrinales pendant deux ans si ce n'est un débat sur Vatican II ? Débattre pour débattre, c'est bien, mais répondre résolument aux incohérences, c'est encore mieux. D'ailleurs, Mgr Gherardini n'exige pas tant un débat qu'un examen critique (conclusion de son 1er livre). Mgr Schneider ne réclame pas un débat, il requiert surtout un nouveau Syllabus ! D'après ce que je vois, Mgr Fellay souhaite que ce travail nécessaire s'amorce, ce qu'il a appelé le "coup de barre en faveur de la Tradition". Sinon, l'oeuvre qu'il conduit sera gérée à l'aune des fameux principes dénoncés. Est-ce que toutes les questions doivent être résolues ? Mgr Lefebvre et ses successeurs ont toujours parlé de 3 points cruciaux.
Les seules réponses que Rome a donné à ces prélats, ce sont des formules vagues qui évitent de définir, qui se gardent bien de trancher. On parle de faillible non infaillible, pour masquer les contradictions. Une chose est certaine, c'est que le Magistère est chamboulé. Mgr Gherardini, doyen des théologiens du Latran l'a dit : la continuité entre Vatican II et la Tradition n'est toujours pas prouvée. Nous ne pouvons qu'ajouter : Donc, on ne peut pas nous imposer de professer cette continuité sans preuve !
Alors que peut faire Rome ? Considérer la FSSPX comme une énième communauté ED en lui demandant en récompense de plier l'échine et de composer ? En lui faisant signer une formule biaisée qui laisse comprendre tout et son contraire, permettant ainsi d'ôter toute mauvaise conscience à ceux qui continuent Assise et la politique de l'autruche devant les conférences épiscopales ? La réponse va de soi... Dès lors, Rome peut faire deux choses (et, du coup, la balle est dans son camp) :
- Reconnaître la FSSPX de facto, en considérant logiquement à la suite des discussions doctrinales, que nous sommes catholiques et donc que nous avons besoin d'un statut canonique. Mgr Fellay, à Saint-Malo cet été, a dit : "Imaginez que Rome nous reconnaisse tout à coup, j'ai de la peine à le croire, mais que se passerait-il alors ?"
- Proposer un texte stable, c'est à dire qui ne puisse pas subir d'interprétation trop large, sinon il sera systématiquement interprété contre nous. Lire Vatican II à la lumière de la Tradition, c'est bien. Encore faut-il avoir la même définition de la Tradition. Donc l'occasion est donnée. Ce préambule peut justement être une réponse claire au débat. Mais si la conséquence trop évidente de ce texte est que les 3 points litigieux ne sont pas objectivement en adéquation avec le dépôt révélé et transmis, alors il va y avoir de sérieux tiraillements à Rome. C'est dire si la balle est bel est bien du côté du Saint Siège. La Fraternité n'est que l'indicateur de la crise et la crise doit être résolue. Il s'agit de la crise de l'Eglise, non de la Fraternité.
Tout cela paraît d'une certaine manière impossible, et en même temps faisable si Dieu le permet. C'est pourquoi la solution est surnaturelle. Elle est sans doute dans la croisade du Rosaire, qui dure toute cette première partie de l'année 2012.
[...] De quel préambule doctrinal faudrait-il parler, puisqu'il semble que le premier était déjà un mort-né, puisqu'il était soumis à des modifications ?
La solution est-elle un débat sur Vatican II ? Mais il me semble qu'il a déjà eu lieu ! Que sont les discussions doctrinales pendant deux ans si ce n'est un débat sur Vatican II ? Débattre pour débattre, c'est bien, mais répondre résolument aux incohérences, c'est encore mieux. D'ailleurs, Mgr Gherardini n'exige pas tant un débat qu'un examen critique (conclusion de son 1er livre). Mgr Schneider ne réclame pas un débat, il requiert surtout un nouveau Syllabus ! D'après ce que je vois, Mgr Fellay souhaite que ce travail nécessaire s'amorce, ce qu'il a appelé le "coup de barre en faveur de la Tradition". Sinon, l'oeuvre qu'il conduit sera gérée à l'aune des fameux principes dénoncés. Est-ce que toutes les questions doivent être résolues ? Mgr Lefebvre et ses successeurs ont toujours parlé de 3 points cruciaux.
Les seules réponses que Rome a donné à ces prélats, ce sont des formules vagues qui évitent de définir, qui se gardent bien de trancher. On parle de faillible non infaillible, pour masquer les contradictions. Une chose est certaine, c'est que le Magistère est chamboulé. Mgr Gherardini, doyen des théologiens du Latran l'a dit : la continuité entre Vatican II et la Tradition n'est toujours pas prouvée. Nous ne pouvons qu'ajouter : Donc, on ne peut pas nous imposer de professer cette continuité sans preuve !
Alors que peut faire Rome ? Considérer la FSSPX comme une énième communauté ED en lui demandant en récompense de plier l'échine et de composer ? En lui faisant signer une formule biaisée qui laisse comprendre tout et son contraire, permettant ainsi d'ôter toute mauvaise conscience à ceux qui continuent Assise et la politique de l'autruche devant les conférences épiscopales ? La réponse va de soi... Dès lors, Rome peut faire deux choses (et, du coup, la balle est dans son camp) :
- Reconnaître la FSSPX de facto, en considérant logiquement à la suite des discussions doctrinales, que nous sommes catholiques et donc que nous avons besoin d'un statut canonique. Mgr Fellay, à Saint-Malo cet été, a dit : "Imaginez que Rome nous reconnaisse tout à coup, j'ai de la peine à le croire, mais que se passerait-il alors ?"
- Proposer un texte stable, c'est à dire qui ne puisse pas subir d'interprétation trop large, sinon il sera systématiquement interprété contre nous. Lire Vatican II à la lumière de la Tradition, c'est bien. Encore faut-il avoir la même définition de la Tradition. Donc l'occasion est donnée. Ce préambule peut justement être une réponse claire au débat. Mais si la conséquence trop évidente de ce texte est que les 3 points litigieux ne sont pas objectivement en adéquation avec le dépôt révélé et transmis, alors il va y avoir de sérieux tiraillements à Rome. C'est dire si la balle est bel est bien du côté du Saint Siège. La Fraternité n'est que l'indicateur de la crise et la crise doit être résolue. Il s'agit de la crise de l'Eglise, non de la Fraternité.
Tout cela paraît d'une certaine manière impossible, et en même temps faisable si Dieu le permet. C'est pourquoi la solution est surnaturelle. Elle est sans doute dans la croisade du Rosaire, qui dure toute cette première partie de l'année 2012.