SOURCE - La Croix - Nicolas Senèze - 10 septembre 2015
Les catholiques traditionnalistes ont été déboutés jeudi 10 septembre après leur poursuite en diffamation de journalistes auteurs d’un reportage en caméra cachée.
Les catholiques traditionnalistes ont été déboutés jeudi 10 septembre après leur poursuite en diffamation de journalistes auteurs d’un reportage en caméra cachée.
La cour d’appel de Paris a débouté jeudi 10 septembre les catholiques traditionalistes qui poursuivaient en diffamation des journalistes pour un reportage en caméra cachée de l’émission de France 2 « Les Infiltrés », intitulé A l’extrême droite du Père.
Quatre journalistes, dont le présentateur David Pujadas et le fondateur de l’agence Capa, Hervé Chabalier, avaient été relaxés en octobre 2014 par le tribunal correctionnel de Paris, mais les parties civiles avaient fait appel, qui ne concernait que le volet civil du dossier.
La cour a confirmé le jugement de première instance, qui avait débouté les plaignants.
Le reportage diffusé par France 2 en avril 2010 montrait un groupuscule d’extrême droite, Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, et fait un lien avec le milieu catholique traditionaliste, représenté à Bordeaux par l’institut du Bon pasteur, dirigé par l’abbé Philippe Laguérie, ancien responsable de la Fraternité Saint-Pie-X à Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, mais rallié à Rome en 2010.
Diffusée à partir de 2008 sur France 2, l’émission « Les Infiltrés » se caractérise par le fait que les journalistes cachent leur identité pour enquêter en caméra cachée. Une pratique qui avait, à l’époque, provoqué une controverse dans le monde journalistique.
N. S. (avec AFP)