SOURCE - La Vie - A.B. avec Zenit - 2 septembre 2015
L’absolution reçue en se confessant aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X sera « valide » et « licite » pendant le Jubilé, déclare le pape François dans la lettre qu’il adresse à Mgr Fisichella pour l’année jubilaire de la miséricorde, rapporte l’agence Zenit.
« Une dernière considération s’adresse aux fidèles qui, pour diverses raisons, désirent fréquenter les églises où les offices sont célébrés par les prêtres de la Fraternité Saint Pie X. Cette Année jubilaire de la Miséricorde n’exclut personne », écrit François.
« Animé par l’exigence de répondre au bien de ces frères, j’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »
D’ordinaire, la confession donnée par un lefebvriste n'est considérée par Rome comme ni valide, ni licite. Comme pour le mariage, sacrement qui exige également une délégation de l’évêque, rappelle La Croix. D’autres sacrements conférés par des prêtres lefebvristes – baptême et eucharistie – sont considérés comme valides mais non licites. En leur accordant provisoirement la faculté de donner le sacrement de réconciliation, le pape rappelle implicitement la fragilité des autres sacrements que donnent les prêtres de la Fraternité. Plusieurs canonistes reconnaissent cependant que, depuis la levée des excommunications en 2009 par Benoît XVI, l’insécurité juridique règne sur ces questions. « Le pape simplifie ainsi les choses pour les fidèles et montre que, selon le canon, ’"le salut des personnes est la loi suprême de l’Église"», estime un universitaire français établi à Rome, interrogé par La Croix.
Pleine communion
Une décision exceptionnelle, que le pape situe dans la perspective de la « pleine communion », qu’il appelle de ses vœux : « Certains confrères évêques m’ont fait part en plusieurs occasions de leur bonne foi et pratique sacramentelle, unie toutefois à la difficulté de vivre une situation pastorale difficile. J’espère que dans un proche avenir, l’on pourra trouver les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité. »
L’absolution reçue en se confessant aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X sera « valide » et « licite » pendant le Jubilé, déclare le pape François dans la lettre qu’il adresse à Mgr Fisichella pour l’année jubilaire de la miséricorde, rapporte l’agence Zenit.
« Une dernière considération s’adresse aux fidèles qui, pour diverses raisons, désirent fréquenter les églises où les offices sont célébrés par les prêtres de la Fraternité Saint Pie X. Cette Année jubilaire de la Miséricorde n’exclut personne », écrit François.
« Animé par l’exigence de répondre au bien de ces frères, j’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »
D’ordinaire, la confession donnée par un lefebvriste n'est considérée par Rome comme ni valide, ni licite. Comme pour le mariage, sacrement qui exige également une délégation de l’évêque, rappelle La Croix. D’autres sacrements conférés par des prêtres lefebvristes – baptême et eucharistie – sont considérés comme valides mais non licites. En leur accordant provisoirement la faculté de donner le sacrement de réconciliation, le pape rappelle implicitement la fragilité des autres sacrements que donnent les prêtres de la Fraternité. Plusieurs canonistes reconnaissent cependant que, depuis la levée des excommunications en 2009 par Benoît XVI, l’insécurité juridique règne sur ces questions. « Le pape simplifie ainsi les choses pour les fidèles et montre que, selon le canon, ’"le salut des personnes est la loi suprême de l’Église"», estime un universitaire français établi à Rome, interrogé par La Croix.
Pleine communion
Une décision exceptionnelle, que le pape situe dans la perspective de la « pleine communion », qu’il appelle de ses vœux : « Certains confrères évêques m’ont fait part en plusieurs occasions de leur bonne foi et pratique sacramentelle, unie toutefois à la difficulté de vivre une situation pastorale difficile. J’espère que dans un proche avenir, l’on pourra trouver les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité. »