SOURCE - Mgr Williamson - Initiative St Marcel - 12 septembre 2015
« Le poème de l’Homme-Dieu » histoire sublime,
Vérité de l’Évangile reprise pour notre temps.
À propos du Poème de l’Homme-Dieu de Maria Valtorta (1897–1961), une vie de Notre-Seigneur en dix volumes écrite en italien dans les années 1940, un prêtre italien, Don Ottavio Michelini, est supposé avoir entendu de Notre-Seigneur Lui-même, dans les années 1970, le commentaire suivant :
« J’ai dicté à Maria Valtorta, âme victime, une œuvre merveilleuse (le Poème de l’Homme-Dieu). De cette œuvre Je suis l’Auteur. Vous-même, mon fils, avez reconnu comme Satan y réagit avec fureur . . . . Vous avez noté vous-même la résistance qu’opposent de nombreux prêtres à cette œuvre . . . . Si elle était – Je ne dis pas « lue » – mais étudiée puis méditée, cela ferait un bien immense aux âmes. Cette œuvre est une mine de culture solide et sérieuse . . . . C’est une œuvre voulue par la Sagesse et la divine Providence pour ces temps nouveaux. Elle est une source d’eau vivante et pure. C’est Moi, le Verbe vivant et éternel, Qui Me suis offert à nouveau comme nourriture pour les âmes que J’aime. Moi-même, Je suis la Lumière, et la Lumière ne peut se mélanger avec les ténèbres, encore moins s’y confondre. Là où Je me trouve, les ténèbres sont dissipées pour laisser la place à la Lumière.»
Maria Valtorta est l’équivalent au XXe siècle de Maria d’Agreda et d’Anne-Catherine Emmerich au XVIIe et au XIXe siècles respectivement. Les deux visionnaires antérieures se sont acquis dès maintenant un grand respect au sein de l’Église catholique, mais Maria Valtorta est toujours l’objet de la controverse. On peut admettre que son « Poème » n’est pas du goût de tout le monde. Il ne faut d’ailleurs l’imposer à personne. Ce n’est pas un succédané de l’Évangile non plus. Il n’est pas nécessaire au salut. Enfin on peut douter s’il est prudent d’étayer les écrits d’une visionnaire supposée par le témoignage d’un deuxième, surtout lorsque le témoin amené à l’appui est aussi peu connu que Don Michelini.
Maria Valtorta est l’équivalent au XXe siècle de Maria d’Agreda et d’Anne-Catherine Emmerich au XVIIe et au XIXe siècles respectivement. Les deux visionnaires antérieures se sont acquis dès maintenant un grand respect au sein de l’Église catholique, mais Maria Valtorta est toujours l’objet de la controverse. On peut admettre que son « Poème » n’est pas du goût de tout le monde. Il ne faut d’ailleurs l’imposer à personne. Ce n’est pas un succédané de l’Évangile non plus. Il n’est pas nécessaire au salut. Enfin on peut douter s’il est prudent d’étayer les écrits d’une visionnaire supposée par le témoignage d’un deuxième, surtout lorsque le témoin amené à l’appui est aussi peu connu que Don Michelini.
N’empêche, il y a des âmes de partout dans le monde pour lesquelles le « Poème » a paru être une prodigieuse offrande de Dieu lui-même, comme conçu pour soulager la détresse spirituelle de notre époque, détresse de plus en plus insupportable pour plusieurs. Donc ces « Commentaires » osent offrir aux lecteurs une fois de plus des raisons et de prendre au sérieux le témoignage de Don Michelini et de s’intéresser au « Poème », pour qu’ils puissent en tirer profit avant que Dieu n’intervienne de façon spectaculaire pour soulager la détresse actuelle. Que ces raisons prennent ici la forme d’un résumé très bref des sept raisons données à la fin du « Poème », supposément par Notre-Seigneur lui-même, pour lesquelles Il en aurait révélé le contenu à Maria Valtorta :
1. Doctrine – alors que le modernisme ravage l’enseignement immuable de l’Église, les âmes ont besoin de voir comment j’ai donné cet enseignement identique à l’Église dès le début : divin, parfait, immuable.
2. Amour – lorsque la charité se refroidit et se sentimentalise, les prêtres et les laïcs ont besoin que leur amour pour le Christ et pour tout ce qui concerne le Christ soit renouvelé, surtout pour sa Mère.
3. Direction – lorsque les âmes s’égarent dans tous les sens, les directeurs spirituels ont besoin de voir par combien de chemins différents je les ai dirigées.
4. Réalité – quand l’amour est faussé et sali à si grande échelle, les êtres humains ont besoin de voir Jésus et Marie comme deux véritables êtres de chair et de sang, avec un amour parfait, mais réellement humain, entre eux.
5. Souffrance – lorsque le confort passe en premier partout, ceux qui recherchent le plaisir à tout prix doivent connaître combien variées furent les souffrances de ma Mère et de Moi-même, et comment elles ont commencé des dizaines d’années avant la Passion.
6. Monde – lorsque les mots sont complètement dégradés, les gens ont besoin de voir le pouvoir de mon Verbe, de mes mots, pour transformer les âmes, par exemple de grands pécheurs en de grands Apôtres.
7. Judas – lorsque le mal est sentimentalisé jusqu’au point d’être nié, il faut faire voir aux pécheurs le mystère d’iniquité dans sa forme humaine, pour qu’ils ne suivent pas Judas en Enfer.
Kyrie eleison.