SOURCE - Celine Hoyeau - Loup Besmond de Senneville - La Croix - 17 novembre 2011
Le Patriarcat latin de Jérusalem a publié mardi 15 novembre sur son site Internet un décret sur la liturgie selon la forme extraordinaire du rite romain, daté du 23 septembre dernier dans lequel il autorise « les prêtres de la Fraternité-Saint-Pie-X (connus comme lefebvristes) (à) célébrer dans les basiliques ou sanctuaires en forme privée et sans faire de publicité à leurs initiatives. »
« Juridiquement, la Fraternité-Saint-Pie-X vivait sous le régime juridique du décret d’interdiction promulgué en 1988 par Mgr Michel Sabbah », alors patriarche latin de Jérusalem, explique le P. Claude Boivin, premier assistant du District de France de la FSPX.
Dans les faits, les prêtres lefebvristes étaient « tributaires du bon vouloir du clergé des lieux saints », précise-t-il à la Croix. « Sauf dans certains lieux, les choses se passaient assez bien. J’ai moi-même célébré en Terre sainte dans près de trente églises, notamment au Saint-Sépulcre en 2011 ».
Une autorisation spéciale, à Rome, pour le pèlerinage jubilaire
« Nos messes de groupe ont toujours été célébrées ‘sans faire de publicité’», ajoute-t-il.
En France, les prêtres de la FSPX ont été autorisés par le passé à célébrer la messe – discrètement – dans les sanctuaires de Lourdes et de Lisieux.
Du reste, lors du pèlerinage de la Fraternité à Rome pour le Jubilé de l’an 2000, les 5 000 pèlerins conduits par Mgr Bernard Fellay, supérieur de la FSPX, les trois autres évêques et les prêtres, avaient obtenu une autorisation spéciale du Saint-Siège leur permettant de célébrer une messe chantée selon le rite extraordinaire du rite romain à Sainte-Marie-Majeure.
La Fraternité-Saint-Pie-X n’ayant pas réintégré l’Église catholique, elle n’est généralement pas autorisée à célébrer dans les églises des diocèses, mais cette situation reste assez floue sur un plan strictement juridique.
Le Patriarcat latin de Jérusalem a publié mardi 15 novembre sur son site Internet un décret sur la liturgie selon la forme extraordinaire du rite romain, daté du 23 septembre dernier dans lequel il autorise « les prêtres de la Fraternité-Saint-Pie-X (connus comme lefebvristes) (à) célébrer dans les basiliques ou sanctuaires en forme privée et sans faire de publicité à leurs initiatives. »
« Juridiquement, la Fraternité-Saint-Pie-X vivait sous le régime juridique du décret d’interdiction promulgué en 1988 par Mgr Michel Sabbah », alors patriarche latin de Jérusalem, explique le P. Claude Boivin, premier assistant du District de France de la FSPX.
Dans les faits, les prêtres lefebvristes étaient « tributaires du bon vouloir du clergé des lieux saints », précise-t-il à la Croix. « Sauf dans certains lieux, les choses se passaient assez bien. J’ai moi-même célébré en Terre sainte dans près de trente églises, notamment au Saint-Sépulcre en 2011 ».
Une autorisation spéciale, à Rome, pour le pèlerinage jubilaire
« Nos messes de groupe ont toujours été célébrées ‘sans faire de publicité’», ajoute-t-il.
En France, les prêtres de la FSPX ont été autorisés par le passé à célébrer la messe – discrètement – dans les sanctuaires de Lourdes et de Lisieux.
Du reste, lors du pèlerinage de la Fraternité à Rome pour le Jubilé de l’an 2000, les 5 000 pèlerins conduits par Mgr Bernard Fellay, supérieur de la FSPX, les trois autres évêques et les prêtres, avaient obtenu une autorisation spéciale du Saint-Siège leur permettant de célébrer une messe chantée selon le rite extraordinaire du rite romain à Sainte-Marie-Majeure.
La Fraternité-Saint-Pie-X n’ayant pas réintégré l’Église catholique, elle n’est généralement pas autorisée à célébrer dans les églises des diocèses, mais cette situation reste assez floue sur un plan strictement juridique.