SOURCE - Romano Libero - Golias - 22 novembre 2011
A Rome, l’annonce a véritablement fait l’annonce d’une douche froide. C’est une nouvelle qui s’étale sur tous les sites intégristes. 98% de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X rejetterait tout accord avec Rome. Mgr Bernard Fellay, le Supérieur Général de la Fraternité, mis en minorité, se trouve donc dans une position bien fâcheuse et il risque même de devoir abandonner sa charge (tout en restant « évêque »).
Il s’agit en tout cas d’un échec sur toute la ligne pour Benoît XVI et Mgr Guido Pozzo, le secrétaire de la commission « Ecclesia Dei ». Non seulement, l’âpreté de la position des intégristes ne s’en est pas trouvée diminuée, au contraire, mais accentuée. Comme si beaucoup de lefebvristes estimaient avoir échappé de peu à un péril mortel, celui d’une récupération par Rome. Par ailleurs,trois des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre seraient non seulement opposés mais vivement hostiles à ce projet.
Le refus massif des intégristes tient en fait au sentiment que sur le fond Rome n’était en réalité disposé à faire aucune concession. Il s’agirait donc, de leur point de vue, d’un pur et simple marché de dupes. L’une des hypothèses qui circulent actuellement est celle d’un « schisme dans le schisme » mais pas dans le sens redouté au départ d’une rupture venant des plus durs. Au contraire, c’est la poignée qui souhaitait vivement la réconciliation avec Rome qui ferait le choix de se réconcilier et pourrait même être érigée en petite société de vie apostolique avec Mgr Fellay à sa tête. Parmi les prêtres susceptibles de la rejoindre on parle, entre autres, des abbés Grégoire Célier et Alain Lorans, de l’allemand Franz Schmidberger, considérés comme...libéraux par le reste de la Fraternité. En tout et pour tout, une dizaine de personnes. Il est certain que la commémoration de la rencontre est certainement pour beaucoup dans la décision de nombreux traditionalistes moins extrémistes jusqu’alors de ne pas répondre positivement à Rome. Mais il y certainement aussi une raison moins avouable à ce durcissement. Celle d’une évidente perte d’autonomie et de pouvoirs des chefs intégristes jusqu’à présent petits tyrans ne devant rendre des comptes à personne. L’abbé Beauvais, « curé » auto-proclamé de Saint Nicolas du Chardonnet dénonce de la part de Rome « un processus de tromperie ».
A Rome, l’annonce a véritablement fait l’annonce d’une douche froide. C’est une nouvelle qui s’étale sur tous les sites intégristes. 98% de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X rejetterait tout accord avec Rome. Mgr Bernard Fellay, le Supérieur Général de la Fraternité, mis en minorité, se trouve donc dans une position bien fâcheuse et il risque même de devoir abandonner sa charge (tout en restant « évêque »).
Il s’agit en tout cas d’un échec sur toute la ligne pour Benoît XVI et Mgr Guido Pozzo, le secrétaire de la commission « Ecclesia Dei ». Non seulement, l’âpreté de la position des intégristes ne s’en est pas trouvée diminuée, au contraire, mais accentuée. Comme si beaucoup de lefebvristes estimaient avoir échappé de peu à un péril mortel, celui d’une récupération par Rome. Par ailleurs,trois des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre seraient non seulement opposés mais vivement hostiles à ce projet.
Le refus massif des intégristes tient en fait au sentiment que sur le fond Rome n’était en réalité disposé à faire aucune concession. Il s’agirait donc, de leur point de vue, d’un pur et simple marché de dupes. L’une des hypothèses qui circulent actuellement est celle d’un « schisme dans le schisme » mais pas dans le sens redouté au départ d’une rupture venant des plus durs. Au contraire, c’est la poignée qui souhaitait vivement la réconciliation avec Rome qui ferait le choix de se réconcilier et pourrait même être érigée en petite société de vie apostolique avec Mgr Fellay à sa tête. Parmi les prêtres susceptibles de la rejoindre on parle, entre autres, des abbés Grégoire Célier et Alain Lorans, de l’allemand Franz Schmidberger, considérés comme...libéraux par le reste de la Fraternité. En tout et pour tout, une dizaine de personnes. Il est certain que la commémoration de la rencontre est certainement pour beaucoup dans la décision de nombreux traditionalistes moins extrémistes jusqu’alors de ne pas répondre positivement à Rome. Mais il y certainement aussi une raison moins avouable à ce durcissement. Celle d’une évidente perte d’autonomie et de pouvoirs des chefs intégristes jusqu’à présent petits tyrans ne devant rendre des comptes à personne. L’abbé Beauvais, « curé » auto-proclamé de Saint Nicolas du Chardonnet dénonce de la part de Rome « un processus de tromperie ».