SOURCE - Vini Ganimara - Riposte Catholique - 29 avril 2012
Comment comprendre le concile Vatican II ? Quel rôle a-t-il joué dans l’Église et que représente-t-il aujourd’hui ? Pour beaucoup, Vatican II est un tournant, si ce n’est un changement radical. En tout cas, au minimum ce que les Italiens appellent un « aggiornamento ». Et c’est précisément d’Italie qu’arrive un nouveau livre sur le concile, rédigé par le père Serafino Maria Lanzetta, directeur de la revue théologique des Franciscains de l’Immaculée, Fides Catholica, dont la thèse présentée à la faculté de théologie de Lugano porte précisément sur l’herméneutique du concile.
Comment comprendre le concile Vatican II ? Quel rôle a-t-il joué dans l’Église et que représente-t-il aujourd’hui ? Pour beaucoup, Vatican II est un tournant, si ce n’est un changement radical. En tout cas, au minimum ce que les Italiens appellent un « aggiornamento ». Et c’est précisément d’Italie qu’arrive un nouveau livre sur le concile, rédigé par le père Serafino Maria Lanzetta, directeur de la revue théologique des Franciscains de l’Immaculée, Fides Catholica, dont la thèse présentée à la faculté de théologie de Lugano porte précisément sur l’herméneutique du concile.
Étudier Vatican II, 50 ans après son ouverture, est une question qui divise. Comme le remarque le père Lanzetta :
La raison à cette difficulté réside selon lui en grande partie dans l’approche moderne, si ce n’est post-moderne, de la question conciliaire. Du coup, l’approche du sujet dans son livre ne se veut pas historique mais bien théologique, pour aborder le concile Vatican II comme « l’un des différents conciles de l’Église, ni le seul ni le dernier ».Cela peut sembler étrange mais il est de plus en plus difficile de débattre et de dialoguer sereinement entre catholiques.
Avec l’écroulement des modèles culturels qui ont porté le concile, l’effacement de l’identité catholique – victime « du monde, de la modernité, de la politique, de l’anthropocentrisme » -, certains s’interrogent, à juste titre, sur ce qui n’a pas fonctionné. Et la réponse avancée par le père Lanzetta est claire :
Ce n’est pas la praxis qui ne fonctionne pas, mais les idées. Sans doute parce qu’elles manquent. Il manque un regard métaphysique sur Dieu et sur l’homme et cela nous empêche de nous attaquer au vrai problème.
En attendant que cet ouvrage trouve un éditeur de ce côté-ci
des Alpes, en voici les références : Padre Serafino M. Lanzetta,
Iuxta Modum – Il Vaticano II riletto alla luce della tradizione
della Chiesa, éditions Cantagalli (Sienne).