SOURCE - Bertrand Y. (blog) - 28 mai 2016
A l’occasion de la Ste Jeanne d’Arc, vraie fête nationale ou patriotique de chaque deuxième dimanche de mai, nous avons, cette année, fêté au moins dans nos cœurs la nouvelle et merveilleuse victoire qu’elle vient de remporter en subtilisant au nez et à la barbe des Anglais, mais en toute loyauté, un anneau à elle tombé en leur possession, il y a près de 600 ans, afin qu’il soit de retour sur le sol de sa patrie et redevienne la propriété de son peuple : Deo gratias ! Plaise à Dieu qu’elle en remporte encore une de nos jours mais digne d’elle ou de son esprit éminemment chevaleresque, c’est-à-dire on ne peut plus chrétien !...
A l’occasion de la Ste Jeanne d’Arc, vraie fête nationale ou patriotique de chaque deuxième dimanche de mai, nous avons, cette année, fêté au moins dans nos cœurs la nouvelle et merveilleuse victoire qu’elle vient de remporter en subtilisant au nez et à la barbe des Anglais, mais en toute loyauté, un anneau à elle tombé en leur possession, il y a près de 600 ans, afin qu’il soit de retour sur le sol de sa patrie et redevienne la propriété de son peuple : Deo gratias ! Plaise à Dieu qu’elle en remporte encore une de nos jours mais digne d’elle ou de son esprit éminemment chevaleresque, c’est-à-dire on ne peut plus chrétien !...
Reportons nous, tout d’abord, à son époque où, s’adressant à Henri VI, elle lui dit : «Roi d’Angleterre, si vous ne le faîtes ainsi, je suis chef de guerre et en quelque lieu que j’atteindrai vos gens en France, je les en ferai aller, qu’ils veuillent ou non. Et, s’ils ne veulent obéir, je les ferai tous occire. Je suis envoyée de Dieu, le roi du Ciel, corps pour corps, pour vous chasser de toute la France».
Une telle et parfaite assurance de la part d’une vraie jeune fille (pas garçon manqué), paysanne et bergère d’à peine 17 ans, n’a rien de naturel ou d’humain mais est sans aucun doute surnaturel ou l’œuvre extraordinaire du St Esprit qui depuis son enfance possède cette âme car elle a toujours docilement correspondu à ses moindres inspirations. Pour preuve que cette parole ne fut nullement celle en l’air d’une fausse illuminée mais une véritable prophétie, c'est qu'elle se réalisera à la lettre !
Peut-on appliquer à notre situation présente ces paroles inspirées ? Elles semblent, en effet, une nouvelle fois, d’actualité dans notre histoire nationale avec ces fameux « migrants » qui, en grand nombre et par hordes, envahissent l’Europe, de façon générale, et la France, en particulier.
La raison immédiate de la mission de Jeanne fut l’invasion illégitime aux yeux de Dieu de la France, même si pas aux yeux de légistes et casuistes retors, par un roi étranger et son armée afin de faire passer notre pays sous sa couronne. Et sa fin fut donc de les renvoyer chez eux car, comme elle le leur dit aussi sous les murs d’Orléans, la veille de la reprise de la ville: «si vous tenez à retourner vivants en Angleterre, ne continuez pas à faire fi des ordres du Ciel qui veut les rois chacun chez soi!».
Chaque roi, ou chaque peuple représenté par lui, doit donc se contenter du territoire que la Providence lui a assigné, comme chacun doit se contenter des biens qu’il possède légitimement et ne pas prendre de force ou voler ceux qui appartiennent au voisin sauf, enseigne la morale, quand il manque du strict nécessaire pour survivre et que ce strict nécessaire lui est refusé par qui peut lui en faire l’aumône et en a alors le devoir. Cet état de nécessité n’était évidemment pas le cas du roi ou du peuple anglais de l’époque de Jeanne, même s’il était peut être moins bien pourvu, moins riche que le roi ou le peuple français. Eut-il été pauvre, ce qu’il faut distinguer de l’état de misère qui est le manque du nécessaire, que cela n’aurait pas justifié le vol, la violence ou la razzia comme moyens de s’enrichir. Les légitimes sont avant tout le travail ; puis l’acquisition contractuelle en bonne et due forme de nouveaux biens quand on en a les moyens. Tels sont les bons principes que l’Eglise a mission de rappeler, notamment aux gouvernants!...
Pour résoudre, de ce point de vue, la question d’actualité, il est clair que les populations « migrantes » ont investi des territoires de notre pays qui ne leur appartiennent pas, même si avec le consentement de leur propriétaire qu’est a priori l’Etat. Mais il représente le peuple français qui l’a acquis à la sueur de son front ou par ses impôts ; et l’a souvent défendu au prix de son sang. Or dans son ensemble ou dans sa partie saine d’esprit, il ne semble pas consentir à le leur céder au moins gracieusement (surtout pour la raison développée ci-dessous en 2ème partie).
Par contre, il est également clair que ces populations étant de fait présentes et dans le dénuement, on a le devoir de leur venir en aide comme le samaritain de l’Evangile. Mais leur présence et leur misère actuelles ne constituent aucunement un droit pour l’avenir à rester chez nous, du moins en droit romain sinon en droit musulman... Reste donc à établir si leur migration ne fut vraiment motivée que par l’état de nécessité (cf. la raison développée ci-dessous en 2ème partie) ou si l’état de guerre les obligeait réellement à quitter leur pays (cf. exodes en France de 1914 et 1940, pour ne parler que des plus récents, qui n’eurent lieu que dans les limites du territoire national).
Dans la négative, les mesures devraient être décidées sans délai pour leur rapatriement.
Dans l’affirmative, combien de temps leur présence sera-t-elle encore légitime ou à partir de quand devront elles retourner chez elles en ayant le minimum convenable pour y vivre?
Les réponses concrètes et appropriées à ces deux hypothèses n’appartiennent qu’à ceux qui ont autorité afin de bien juger, ayant pour cela la connaissance de tous les tenants et aboutissants, à savoir les gouvernants. Malgré tous les soupçons mauvais et fondés qu’on peut nourrir à leur égard, prenons néanmoins garde à ne pas porter des jugements de façon hâtive, sommaire, simpliste, sans sérénité ou sous le coup de la colère, téméraire en un mot!
Par contre, nous aurions raison de relever une différence de poids entre la situation présente et celle du début du XVème que nous prenions comme référence. Si les étendards des deux princes en présence, Henri VI et Charles VII, étaient adversaires, leur bannière (religieuse) était, en revanche, la même, celle de la seule religion catholique. Aujourd’hui, non seulement les étendards sont opposés mais aussi et surtout les bannières: christianisme contre islam ! La réalité présente diffère donc d’alors et est, en vérité, beaucoup plus grave car ce ne sont pas seulement et somme toute que des biens matériels qui sont menacés mais aussi et surtout la foi elle-même, tout notre héritage spirituel ; et d’autant plus que l’on connaît bien l’esprit violemment conquérant, très intolérant du mahométisme envers les autres religions et tout spécialement envers le christianisme ; et, qui plus est, son incapacité non seulement à séparer (qui, elle et elle seule, n'a rien de mal en soi) mais même à distinguer réellement le temporel du spirituel.
De ce point de vue, Ste J. d’Arc n’est alors plus une référence suffisante ou adéquate. Il faut se reporter près de deux siècles plus tard lorsque deux religions se firent physiquement la guerre sur notre territoire national pendant de longues années, avec beaucoup de cruautés, propres aux guerres civiles, qui plus est religieuses, et des dommages matériels, et plus encore spirituels, considérables, à commencer par l’ignorance religieuse au moins dans les populations les plus pauvres et les plus exposées des campagnes dont plusieurs générations ne reçurent plus d’instruction religieuse (cf. vie et fondations de St V. de Paul, par ex.), entre autres, à cause de cet état de guerre. Le roi de France lui-même, Henri IV, avait été un protestant militant avant de revenir au catholicisme. Mais, une fois le silence des armes revenu, il promulgua le fameux Edit de Nantes, chef d’œuvre de tolérance catholique et non libérale car il ne met pas une fausse religion sur un pied d’égalité avec la seule vraie. Tout en ne reconnaissant que le catholicisme comme seule religion officielle, il accorde une certaine liberté, limitée et restreinte, au culte protestant. Celui ci ne concernait pourtant qu’une partie infime de la population, en général, mais davantage au niveau de la haute société ou des puissants, capables d’inquiéter la couronne, comme ils venaient de le montrer. La prudence et la sagesse commandaient donc une telle attitude politique, nullement condamnée par l’Eglise, pour le plus grand bien des âmes, pour éviter la reprise de la guerre. Celle-ci est, à la vérité, l’un des pires dommages pour elles, plus encore que pour les corps et les biens matériels.
Or sans même parler des « migrants » actuels, il y a désormais en France une partie importante de sa population (30% de ses naissances actuelles !), établie depuis au moins deux générations, qui est musulmane. Quelle doit être la politique à leur égard?
Plutôt que devrait-elle être ? Certainement pas celle, qui a cours, de la fausse tolérance libérale qui, au nom de la sacro-sainte liberté religieuse, donne en principe à l’islam autant de droits qu’au catholicisme ; et probablement plus dans les faits à cause de l’anticatholicisme viscéral, appelé « laïcité », des élites depuis au moins 150 ans!
Doit elle être, à l’extrême opposé, celle d’un Charles Martel, semblable en cela à celle de Ste J. d’Arc disant à Henri VI : « si vos gens ne veulent obéir, je les ferai tous occire » ? Toute guerre, comme la peine de mort, est une décision gravissime qui, d’abord, ne peut être légitimement prise que par le gouvernement d’un pays et qui, ensuite, ne doit l’être que quand on a épuisé tous les autres moyens afin de préserver la partie essentielle du bien commun qu’est la paix, pour les raisons déjà sommairement données ci-dessus; et en tenant compte de toutes les circonstances, notamment de celles très différentes entre notre époque et le VIIIème siècle comme, par ex., le fait qu’en ces temps lointains le danger venait d’envahisseurs vraiment constitués en armées, bien moins nombreux et non établis dans le pays donc bien plus faciles à vaincre et à éradiquer ; et que, désormais, déclencher une guerre, c’est risquer des dommages collatéraux immenses sur les populations civiles, prises en otages, en raison de la puissance effrayante des armements accessibles presque au tout venant (même les nucléaires).
Reste donc à envisager la solution de la tolérance non libérale semblable à l’Edit de Nantes. Mais elle suppose un gouvernement assez fort, militairement et surtout moralement, pour la faire respecter aussi bien par les autochtones de culture chrétienne que par les éléments hétérogènes de culture musulmane...
Nous laissons cependant la question ouverte car, encore une fois, il ne nous appartient pas de trancher mais seulement aux gouvernants, eux seuls ayant reçu de Dieu l’autorité légitime et la grâce d’état pour cela avec tous les moyens, dont ils disposent, eux seuls aussi, d’analyser de la manière la plus exacte possible toutes les circonstances du moment.
Mais il est malheureusement clair que nous manquons cruellement, de nos jours, de gouvernants, au pouvoir ou susceptibles d’y parvenir, ayant les qualités requises pour appliquer cette vraie tolérance, voire pour recourir à la force, avec toute la sagesse et tout le courage que l’une et l’autre solutions exigent... Il faut donc vraiment bien prier notre sainte patronne nationale pour que Dieu en suscite. Et cela semble urgent!
Cela vaut aussi, d'ailleurs, pour l’Église envahie de nos jours par des doctrines étrangères et infiltrée par des âmes corrompues qui ruinent sa foi et sa discipline. Or, pour venir à son secours ou à celui de sa tête, le Ciel utilisa également dans les siècles passés des instruments bien humbles et surprenants comme, par exemple, la très modeste aussi Ste Catherine de Sienne dont l'intervention, sans aucun doute inspirée, poussa les papes, longtemps réfugiés en Avignon mais passés sous la coupe d'une puissance étrangère, à rentrer à Rome, leur siège spirituel à perpétuité et la capitale temporelle, alors, de leurs Etats. Pour que le souverain pontife d'aujourd'hui ramène la Barque de Pierre à bon port ou dans son orthodoxie, la Rome de toujours, que notre Jeanne nationale daigne joindre ses prières à celles de sa semblable, patronne de l'Italie, et aux nôtres!