SOURCE - Marc-André Gagnon - Le Journal de Québec - 18 janvier 2010
Depuis le 1er janvier 2010, la messe se célèbre en latin à l'église Saint-Zéphirin-de-Stadacona. Il se trouve bien peu d’églises au Québec où l’on célèbre la messe en latin, dans la forme dite « extraordinaire » du rite romain ou « tridentine ». Après que le Cardinal Marc Ouellet eut donné, en décembre dernier, l’église Saint-Zéphirin à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, moyennant la somme de 1 $, c’est à l’abbé, nommé ensuite recteur, Guillaume Loddé, que la responsabilité de cette église du secteur Limoilou a été confiée. « C’est la langue officielle de l’Église, encore aujourd’hui », observe l’abbé Loddé, à propos du latin. « Cela permet à tous les catholiques de comprendre la liturgie, qu’ils soient d’Ottawa, de la France, de l’Allemagne ou d’autres pays », fait-il valoir. La Fraternité Saint-Pierre s’est toutefois vu confier un bâtiment qui nécessitera de nombreuses réparations. L’église, qui peut contenir environ 300 fidèles, est dans un état lamentable, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Histoires de controverses
Français d’origine, l’abbé Guillaume Loddé est arrivé au Québec il y a un peu plus de trois ans. Il était autrefois aumônier dans une école en Normandie. Peu après son arrivée à Québec, il a notamment été remarqué en participant à la Chaîne pour la Vie, une manifestation contre l’avortement qui avait pris place devant le centre mère-enfant du CHUL, en 2007, à Québec. Historiquement, la messe célébrée dans sa forme tridentine a souvent divisé les communautés catholiques et été au cœur de plusieurs conflits. En 2008, l’évêque de Chicoutimi, Mgr André Rivest, a fait fi de la demande d’une centaine de fidèles en s’opposant à la pratique de la messe tridentine dans son diocèse. Le pape Benoît XVI, particulièrement attaché à la messe traditionnelle, s’est adressé personnellement aux évêques du monde, en juillet 2007, afin d’en étendre le droit de pratique à tous les curés qui le souhaitent. L’église Saint-Zéphirin-de-Stadacona est située sur l’avenue François 1er, à Québec.
Depuis le 1er janvier 2010, la messe se célèbre en latin à l'église Saint-Zéphirin-de-Stadacona. Il se trouve bien peu d’églises au Québec où l’on célèbre la messe en latin, dans la forme dite « extraordinaire » du rite romain ou « tridentine ». Après que le Cardinal Marc Ouellet eut donné, en décembre dernier, l’église Saint-Zéphirin à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, moyennant la somme de 1 $, c’est à l’abbé, nommé ensuite recteur, Guillaume Loddé, que la responsabilité de cette église du secteur Limoilou a été confiée. « C’est la langue officielle de l’Église, encore aujourd’hui », observe l’abbé Loddé, à propos du latin. « Cela permet à tous les catholiques de comprendre la liturgie, qu’ils soient d’Ottawa, de la France, de l’Allemagne ou d’autres pays », fait-il valoir. La Fraternité Saint-Pierre s’est toutefois vu confier un bâtiment qui nécessitera de nombreuses réparations. L’église, qui peut contenir environ 300 fidèles, est dans un état lamentable, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Histoires de controverses
Français d’origine, l’abbé Guillaume Loddé est arrivé au Québec il y a un peu plus de trois ans. Il était autrefois aumônier dans une école en Normandie. Peu après son arrivée à Québec, il a notamment été remarqué en participant à la Chaîne pour la Vie, une manifestation contre l’avortement qui avait pris place devant le centre mère-enfant du CHUL, en 2007, à Québec. Historiquement, la messe célébrée dans sa forme tridentine a souvent divisé les communautés catholiques et été au cœur de plusieurs conflits. En 2008, l’évêque de Chicoutimi, Mgr André Rivest, a fait fi de la demande d’une centaine de fidèles en s’opposant à la pratique de la messe tridentine dans son diocèse. Le pape Benoît XVI, particulièrement attaché à la messe traditionnelle, s’est adressé personnellement aux évêques du monde, en juillet 2007, afin d’en étendre le droit de pratique à tous les curés qui le souhaitent. L’église Saint-Zéphirin-de-Stadacona est située sur l’avenue François 1er, à Québec.