SOURCE - summorum-pontificum.fr - 7 janvier 2010
Si l’on suit le calendrier liturgique – par exemple en regardant celui que publie la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre dans le dernier numéro de Tu es Petrus –, on s’aperçoit que l’Épiphanie de Notre-Seigneur (6 janvier) est solennisée le dimanche suivant, soit dimanche prochain.
Or, certaines chapelles et certains lieux de culte Motu Proprio ont pris l’étrange habitude de se conformer au calendrier liturgique du nouvel ordo et de solenniser cette fête le dimanche précédent.
C’est le cas, par exemple, à Notre-Dame du Travail, paroisse parisienne du XIVe arrondissement de Paris, qui a célébré l’Épiphanie le 3 janvier dernier.
On pourrait croire qu’il s’agit d’une question de détail, en soi sans réelle importance. Ce n’est pas complètement faux. Mais, en jouant ainsi avec le calendrier liturgique, on joue avec les règles de l’Église. En jouant avec les règles de l’Église, on prend en otage des laïcs qui se trouvent mis devant le fait accompli.
Selon les dispositions romaines, la messe selon la forme extraordinaire doit être célébrée selon les livres liturgiques de 1962. Il n’est pas interdit d’avoir un avis sur ces livres, ni de préférer tel ou tel moment des réformes liturgiques. Reste que la liturgie ne nous appartient pas. Nous la recevons de l’Église. Il est étonnant qu’un ancien officier de marine comme le curé de Notre-Dame du Travail oublie ce détail. Or, selon le décret du 21 mars 1962, la fête de l’Épiphanie est solennisée en France le dimanche suivant.
Mais cet écart n’est pas le seul à Notre-Dame du Travail.
On découvre ainsi qu’entre la lecture et l’Alleluia a été placé un psaume graduel qui n’a rien à voir avec le Graduel prévu par la liturgie et qui vient d’Isaïe : « Tous ceux de Saba viendront, apportant l’or et l’encens et proclamant les louanges du Seigneur. Lève-toi et resplendis Jérusalem, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi ».
À la place, les paroissiens de Notre-Dame du Travail ont eu en français :
« Lumière renée de la Lumière, le Seigneur nous est apparu, et sa splendeur illumine le monde. Alleluia, Alleluia ».
Suivent quatre strophes dont une fait quand même référence aux rois de Saba. Nous nous sommes déjà interrogés sur l’application du Motu Proprio à Notre-Dame du Travail. Nous recommençons. Quand sera-t-il vraiment appliqué ?
Or, certaines chapelles et certains lieux de culte Motu Proprio ont pris l’étrange habitude de se conformer au calendrier liturgique du nouvel ordo et de solenniser cette fête le dimanche précédent.
C’est le cas, par exemple, à Notre-Dame du Travail, paroisse parisienne du XIVe arrondissement de Paris, qui a célébré l’Épiphanie le 3 janvier dernier.
On pourrait croire qu’il s’agit d’une question de détail, en soi sans réelle importance. Ce n’est pas complètement faux. Mais, en jouant ainsi avec le calendrier liturgique, on joue avec les règles de l’Église. En jouant avec les règles de l’Église, on prend en otage des laïcs qui se trouvent mis devant le fait accompli.
Selon les dispositions romaines, la messe selon la forme extraordinaire doit être célébrée selon les livres liturgiques de 1962. Il n’est pas interdit d’avoir un avis sur ces livres, ni de préférer tel ou tel moment des réformes liturgiques. Reste que la liturgie ne nous appartient pas. Nous la recevons de l’Église. Il est étonnant qu’un ancien officier de marine comme le curé de Notre-Dame du Travail oublie ce détail. Or, selon le décret du 21 mars 1962, la fête de l’Épiphanie est solennisée en France le dimanche suivant.
Mais cet écart n’est pas le seul à Notre-Dame du Travail.
On découvre ainsi qu’entre la lecture et l’Alleluia a été placé un psaume graduel qui n’a rien à voir avec le Graduel prévu par la liturgie et qui vient d’Isaïe : « Tous ceux de Saba viendront, apportant l’or et l’encens et proclamant les louanges du Seigneur. Lève-toi et resplendis Jérusalem, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi ».
À la place, les paroissiens de Notre-Dame du Travail ont eu en français :
« Lumière renée de la Lumière, le Seigneur nous est apparu, et sa splendeur illumine le monde. Alleluia, Alleluia ».
Suivent quatre strophes dont une fait quand même référence aux rois de Saba. Nous nous sommes déjà interrogés sur l’application du Motu Proprio à Notre-Dame du Travail. Nous recommençons. Quand sera-t-il vraiment appliqué ?