SOURCE - Perepiscopus - 18 janvier 2010
1. Nous connaissions le "petit Ratzinger" en la personne du Cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, aujourd'hui préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, un poste très adapté pour la "réforme de la réforme" souhaitée par Benoît XVI et sur laquelle travaille déjà ce proche du Souverain Pontife. Il déclarait en juillet dernier :
"Vous êtes connu dans les media comme “le petit Ratzinger”. Quel effet est-ce que cela vous fait-il?
Eh bien [il sourit, ndr], c’est peut-être parce que nous avons tous les deux les cheveux blancs… Peut-être ce surnom est-il né quand, entre 1985 et 1992, j’ai été secrétaire de la Commission épiscopale pour la Doctrine de la Foi. Pour moi, évidemment, cela a toujours été un grand honneur d’être comparé au cardinal Ratzinger, à plus forte raison aujourd’hui."
2. Nous avons le "Ratzinger belge", en la personne de Mgr André-Mutien Léonard, l'évêque de Namur nommé aujourd'hui archevêque de Malines-Bruxelles - donc nouveau primat de Belgique - et devant par conséquent devenir prochainement Cardinal (en photo, lors des ordinations à la Fraternité Saint Pierre). Osservatore vaticano en dresse ce portrait :
"On pensait l’an passé qu’il n’avait plus de chances d’accéder au siège de Malines, notamment en raison du désagrément que cela aurait causé au gouvernement, qui ne lui pardonne pas ses interventions en faveur de la famille naturelle. Mais cela est devenu sa chance depuis l’incroyable vote de protestation de la Chambre des Représentants, le 2 avril 2009, contre les propos tenu par le Pape au sujet du préservatif dans l’avion qui le menait en Afrique. Bref, on dit que le Saint-Siège ne serait vraiment pas fâché de fâcher les élites du Royaume. [...]
Né à Namur en 1940, André Mutien Léonard fut ordonné prêtre en 1964. Maître-agrégé en philosophie (thèse : Commentaire littéral de la Logique de Hegel), il enseigna à Louvain-la-Neuve, devint recteur du Séminaire Saint-Paul et membre de la Commission théologique internationale. Et, en février 1991, cet ami du cardinal Lustiger fut nommé évêque de Namur. Ses prises de position en matière d’homosexualité sont les suivantes : dans un livre d'entretiens que lui a consacré Louis Mathoux en 2006, il a déclaré: «Je comprends que, dans certains milieux, on se montre prudent quant à l'engagement de personnes homosexuelles pour des missions éducatives concernant des jeunes» ; et en avril 2007, comme je l’ai dit, dans un entretien à l'hebdomadaire Télémoustique, il évoquait «l'anormalité» de l'homosexualité. Cloué au pilori et voyant ses propos déformés par la presse, il précisa que «que ce jugement négatif visait le comportement et non les personnes». [...]
Au vrai, sa christologie est nettement plus catholique que celle de la plupart de ses confrères.[...] Il en résulte que les séminaires de son diocèse sont les seuls de Belgique à accueillir de nouvelles vocations. Comme je l’ai dit, lors de la rentrée de 2009, les deux séminaires de Namur comptaient 32 séminaristes (37 l’an passé), alors qu’il n’y avait que 6 séminaristes à Malines-Bruxelles l’an passé et 9 à Liège. Mgr Léonard aura 75 ans dans 5 ans et demi. Bref, même quant à son âge, il est entre chair et poisson : un possible de primat « de transition » ? "
Et en France ? Qui sera notre "Ratzinger" ?
1. Nous connaissions le "petit Ratzinger" en la personne du Cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, aujourd'hui préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, un poste très adapté pour la "réforme de la réforme" souhaitée par Benoît XVI et sur laquelle travaille déjà ce proche du Souverain Pontife. Il déclarait en juillet dernier :
"Vous êtes connu dans les media comme “le petit Ratzinger”. Quel effet est-ce que cela vous fait-il?
Eh bien [il sourit, ndr], c’est peut-être parce que nous avons tous les deux les cheveux blancs… Peut-être ce surnom est-il né quand, entre 1985 et 1992, j’ai été secrétaire de la Commission épiscopale pour la Doctrine de la Foi. Pour moi, évidemment, cela a toujours été un grand honneur d’être comparé au cardinal Ratzinger, à plus forte raison aujourd’hui."
2. Nous avons le "Ratzinger belge", en la personne de Mgr André-Mutien Léonard, l'évêque de Namur nommé aujourd'hui archevêque de Malines-Bruxelles - donc nouveau primat de Belgique - et devant par conséquent devenir prochainement Cardinal (en photo, lors des ordinations à la Fraternité Saint Pierre). Osservatore vaticano en dresse ce portrait :
"On pensait l’an passé qu’il n’avait plus de chances d’accéder au siège de Malines, notamment en raison du désagrément que cela aurait causé au gouvernement, qui ne lui pardonne pas ses interventions en faveur de la famille naturelle. Mais cela est devenu sa chance depuis l’incroyable vote de protestation de la Chambre des Représentants, le 2 avril 2009, contre les propos tenu par le Pape au sujet du préservatif dans l’avion qui le menait en Afrique. Bref, on dit que le Saint-Siège ne serait vraiment pas fâché de fâcher les élites du Royaume. [...]
Né à Namur en 1940, André Mutien Léonard fut ordonné prêtre en 1964. Maître-agrégé en philosophie (thèse : Commentaire littéral de la Logique de Hegel), il enseigna à Louvain-la-Neuve, devint recteur du Séminaire Saint-Paul et membre de la Commission théologique internationale. Et, en février 1991, cet ami du cardinal Lustiger fut nommé évêque de Namur. Ses prises de position en matière d’homosexualité sont les suivantes : dans un livre d'entretiens que lui a consacré Louis Mathoux en 2006, il a déclaré: «Je comprends que, dans certains milieux, on se montre prudent quant à l'engagement de personnes homosexuelles pour des missions éducatives concernant des jeunes» ; et en avril 2007, comme je l’ai dit, dans un entretien à l'hebdomadaire Télémoustique, il évoquait «l'anormalité» de l'homosexualité. Cloué au pilori et voyant ses propos déformés par la presse, il précisa que «que ce jugement négatif visait le comportement et non les personnes». [...]
Au vrai, sa christologie est nettement plus catholique que celle de la plupart de ses confrères.[...] Il en résulte que les séminaires de son diocèse sont les seuls de Belgique à accueillir de nouvelles vocations. Comme je l’ai dit, lors de la rentrée de 2009, les deux séminaires de Namur comptaient 32 séminaristes (37 l’an passé), alors qu’il n’y avait que 6 séminaristes à Malines-Bruxelles l’an passé et 9 à Liège. Mgr Léonard aura 75 ans dans 5 ans et demi. Bref, même quant à son âge, il est entre chair et poisson : un possible de primat « de transition » ? "
Et en France ? Qui sera notre "Ratzinger" ?