SOURCE - Semetipsum - Le Forum Catholique - 15 février 2009
Demain, dès l’aube, à l’heure des sépulcres blanchis
Vous partirez, je sais qu’on ne vous attend pas.
Allant par les forets, allant par les maquis
Vous resterez longtemps, le soir, dans les gravas.
Vous marcherez les yeux fixés sur vos pensées
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seuls, inconnus, le dos courbé, les mains croisées,
Tristes, et le jour pour vous sera comme la nuit.
Car vous n’avez pas vu ni l’or du soir qui tombe
Ni les voiles au loin frappées du Sacré Cœur.
Quand Il arrivera, nous couvrant de son ombre,
Vous ne comprendrez pas et aurez toujours peur.
Victoripsum!
Vous partirez, je sais qu’on ne vous attend pas.
Allant par les forets, allant par les maquis
Vous resterez longtemps, le soir, dans les gravas.
Vous marcherez les yeux fixés sur vos pensées
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seuls, inconnus, le dos courbé, les mains croisées,
Tristes, et le jour pour vous sera comme la nuit.
Car vous n’avez pas vu ni l’or du soir qui tombe
Ni les voiles au loin frappées du Sacré Cœur.
Quand Il arrivera, nous couvrant de son ombre,
Vous ne comprendrez pas et aurez toujours peur.
Victoripsum!