SOURCE - Ennemond - Fecit - 22 mars 2012
Certains esprits échauffés - baptisés il y a peu "papesses des forums" - continuent de prétendre que la foi impose d'ouvrir sa porte aux ordinaires des lieux. Le leur refuser serait un acte schismatique. Ainsi, Mgr Planet aurait dû prêcher l'année dernière au pèlerinage de Notre-Dame de Marceille (on ne sait d'ailleurs sur quel thème). Mgr Bonfils devait confirmer et s'exprimer devant les enfants d'Ajaccio. Et peut-être aurait-il fallu accepter le prêtre que proposait d'envoyer Mgr Bouilleret aux "sans-logis" d'Amiens il y a quatre ans, et devrons-nous dérouler le tapis rouge au cardinal Vingt-Trois qui, à peine aura-t-il congédié un rabbin prêchant à Notre-Dame, viendra "confirmer" ses frères de Saint-Nicolas dans la foi.
A la suite de Mgr Lefebvre, avant même de considérer les titres, nous devons nous en tenir à la foi : nous ne pouvons que refuser ceux qui adhèrent à des doctrines entachées des erreurs funestes de liberté religieuse ou de dialogue interreligieux, ces évêques qui laissent manifestement publier des catéchismes complètement erronés auprès des fidèles et qui poursuivent hélas une pastorale de dépérissement. Sous la Révolution, fréquenter le clergé jureur, qui pouvait pourtant célébrer les saints mystères avec grande dévotion, n'était guère requis. Marie-Antoinette refusa les derniers sacrements d'un prêtre ayant prêté le serment. Combien aujourd'hui la voueraient aux gémonies au nom d'une "réconciliation" dans l'optique de forcer maladroitement les esprits au concordat ? Saint Herménégilde paya de sa vie le fait d'avoir refusé de communier des mains d'un évêque arien. D'un coup de hâche, il fut exécuté à avoir la tête tranchée. Bon nombre l'auraient sans doute taxé de manichéisme et lui aurait reproché de se croire "pur".
Ce n'est pas sans raison que Mgr Lefebvre nous a donnés des évêques le 30 juin 1988 car recourir à ceux qui se trouvent en France n'était possible ni avant 1988, et ne l'est après 1988. Les bloggeurs de Summorum Pontificum pourront lire les messages de Perepiscopus, abrités par la même enseigne, pour comprendre que la seule solution envisageable ne passe pas par les diocèses de France, aussi regrettable cette situation puisse-t-elle nous paraître, à nous aussi. C'est parce qu'elle a des évêques que la Fraternité a pu continuer et continue à jouer son rôle d'aiguillon dans l'Eglise (expression du cardinal Ranjith) en faveur de la Tradition. Si on supprime ces quatre évêques, elle sera dépendante, comme les communautés Ecclesia Dei. Mais la situation ne sera pas identique, elle sera même dégradée, car bon nombre d'ordinaires ne verront plus l'intérêt d'offrir quelque avantage à ce monde traditionaliste, dans la mesure où il n'y aura plus besoin, à leurs yeux, de soustraire les fidèles à l'influence d'une société qu'ils ne contrôlaient pas jusque là.
Non seulement la FSSPX protège les âmes qui lui sont confiées mais elle exerce aussi un immense appel d'air en faveur de la Tradition, en faveur d'évêques isolés à travers le monde et qui peuvent commencer à réagir, en faveur des communautés Ecclesia Dei. Plus d'une fois, des prêtres de ces sociétés m'ont confié qu'il fallait que la FSSPX poursuive ses exigences car sans elle, leur sort en était scellé. Modifier un tel équilibre alors que la situation est si fragile est tout simplement suicidaire. C'est scier la branche sur laquelle on est assis. Que Rome décide de reconnaître l'apostolat de la FSSPX est une autre affaire. D'ailleurs, les propositions qui lui sont faites ne la font plus dépendre de la Conférence. Les évêques - du moins dans leur majorité - auront tout fait pour briser leur propre monopole ici en France pour qu'en allant vers la Paix, nous ne passions plus pas par l'avenue de Breteuil. Il y a déjà longtemps que nous évitons cette case pour avoir la chance, Dieu aidant, d'emprunter la voie menant au Paradis.
Certains esprits échauffés - baptisés il y a peu "papesses des forums" - continuent de prétendre que la foi impose d'ouvrir sa porte aux ordinaires des lieux. Le leur refuser serait un acte schismatique. Ainsi, Mgr Planet aurait dû prêcher l'année dernière au pèlerinage de Notre-Dame de Marceille (on ne sait d'ailleurs sur quel thème). Mgr Bonfils devait confirmer et s'exprimer devant les enfants d'Ajaccio. Et peut-être aurait-il fallu accepter le prêtre que proposait d'envoyer Mgr Bouilleret aux "sans-logis" d'Amiens il y a quatre ans, et devrons-nous dérouler le tapis rouge au cardinal Vingt-Trois qui, à peine aura-t-il congédié un rabbin prêchant à Notre-Dame, viendra "confirmer" ses frères de Saint-Nicolas dans la foi.
A la suite de Mgr Lefebvre, avant même de considérer les titres, nous devons nous en tenir à la foi : nous ne pouvons que refuser ceux qui adhèrent à des doctrines entachées des erreurs funestes de liberté religieuse ou de dialogue interreligieux, ces évêques qui laissent manifestement publier des catéchismes complètement erronés auprès des fidèles et qui poursuivent hélas une pastorale de dépérissement. Sous la Révolution, fréquenter le clergé jureur, qui pouvait pourtant célébrer les saints mystères avec grande dévotion, n'était guère requis. Marie-Antoinette refusa les derniers sacrements d'un prêtre ayant prêté le serment. Combien aujourd'hui la voueraient aux gémonies au nom d'une "réconciliation" dans l'optique de forcer maladroitement les esprits au concordat ? Saint Herménégilde paya de sa vie le fait d'avoir refusé de communier des mains d'un évêque arien. D'un coup de hâche, il fut exécuté à avoir la tête tranchée. Bon nombre l'auraient sans doute taxé de manichéisme et lui aurait reproché de se croire "pur".
Ce n'est pas sans raison que Mgr Lefebvre nous a donnés des évêques le 30 juin 1988 car recourir à ceux qui se trouvent en France n'était possible ni avant 1988, et ne l'est après 1988. Les bloggeurs de Summorum Pontificum pourront lire les messages de Perepiscopus, abrités par la même enseigne, pour comprendre que la seule solution envisageable ne passe pas par les diocèses de France, aussi regrettable cette situation puisse-t-elle nous paraître, à nous aussi. C'est parce qu'elle a des évêques que la Fraternité a pu continuer et continue à jouer son rôle d'aiguillon dans l'Eglise (expression du cardinal Ranjith) en faveur de la Tradition. Si on supprime ces quatre évêques, elle sera dépendante, comme les communautés Ecclesia Dei. Mais la situation ne sera pas identique, elle sera même dégradée, car bon nombre d'ordinaires ne verront plus l'intérêt d'offrir quelque avantage à ce monde traditionaliste, dans la mesure où il n'y aura plus besoin, à leurs yeux, de soustraire les fidèles à l'influence d'une société qu'ils ne contrôlaient pas jusque là.
Non seulement la FSSPX protège les âmes qui lui sont confiées mais elle exerce aussi un immense appel d'air en faveur de la Tradition, en faveur d'évêques isolés à travers le monde et qui peuvent commencer à réagir, en faveur des communautés Ecclesia Dei. Plus d'une fois, des prêtres de ces sociétés m'ont confié qu'il fallait que la FSSPX poursuive ses exigences car sans elle, leur sort en était scellé. Modifier un tel équilibre alors que la situation est si fragile est tout simplement suicidaire. C'est scier la branche sur laquelle on est assis. Que Rome décide de reconnaître l'apostolat de la FSSPX est une autre affaire. D'ailleurs, les propositions qui lui sont faites ne la font plus dépendre de la Conférence. Les évêques - du moins dans leur majorité - auront tout fait pour briser leur propre monopole ici en France pour qu'en allant vers la Paix, nous ne passions plus pas par l'avenue de Breteuil. Il y a déjà longtemps que nous évitons cette case pour avoir la chance, Dieu aidant, d'emprunter la voie menant au Paradis.