SOURCE - F.-X. M. - La Croix - Apic - 8 mars 2012
Dans un message adressé à ses fidèles en Allemagne, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) invite à ne plus s’acquitter de l’impôt aux paroisses, au profit de mouvements conservateurs. Un formulaire indiquant la procédure à suivre accompagne ce message destiné à sanctionner l’Église catholique allemande.
Dans un message adressé à ses fidèles en Allemagne, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) invite à ne plus s’acquitter de l’impôt aux paroisses, au profit de mouvements conservateurs. Un formulaire indiquant la procédure à suivre accompagne ce message destiné à sanctionner l’Église catholique allemande.
La FSSPX estime que ces impôts ne sont pas utilisés correctement, notamment pour payer des tâches d’organisations laïques, des présences dans des conseils et des fonctionnaires. Or, le mouvement lefebvriste considère que cet argent doit servir à des organisations « fidèles à la tradition ». Le message précise que cette sortie d’Église est un acte qui concerne uniquement l’Église en tant qu’entité publique.
En Allemagne, les Églises sont financées par le biais du « Kirchensteuer » : créé au XIXe siècle, cet impôt est perçu par l’État pour le compte des Églises : 9 % de l’impôt sur le revenu en Allemagne du Nord, plus protestante ; 8 % dans l’Allemagne du Sud, plus catholique. S’y ajoutent diverses contreparties, quêtes et legs. Les Églises allemandes bénéficient d’un certain confort matériel, même si ces recettes tendent à diminuer depuis une quinzaine d’années, du fait de la défection de nombreux fidèles qui prennent leurs distances avec l’Église.
Alors que la phase de discussion avec les lefebvristes est terminée, Benoît XVI devrait émettre prochainement un jugement final pour mettre un terme « avant l’été » aux discussions en cours depuis 2009 avec la Fraternité séparée de Rome.
Après avoir étudié la réponse de la FSSPX au préambule doctrinal qui lui avait été soumis à la mi-septembre 2011, la Congrégation pour la doctrine de la foi attend désormais la décision de Benoît XVI. « La phase d’étude et de discussion est terminée et nous sommes arrivés au moment des décisions », indiquait-on récemment au Vatican, précisant que « tout est désormais entre les mains du pape qui devra exprimer un avis final ».
En Allemagne, les Églises sont financées par le biais du « Kirchensteuer » : créé au XIXe siècle, cet impôt est perçu par l’État pour le compte des Églises : 9 % de l’impôt sur le revenu en Allemagne du Nord, plus protestante ; 8 % dans l’Allemagne du Sud, plus catholique. S’y ajoutent diverses contreparties, quêtes et legs. Les Églises allemandes bénéficient d’un certain confort matériel, même si ces recettes tendent à diminuer depuis une quinzaine d’années, du fait de la défection de nombreux fidèles qui prennent leurs distances avec l’Église.
L’issue des discussions « entre les mains du pape »La question du retour dans la pleine communion avec l’Église catholique de la FSSPX est « entre les mains du pape », avaient confié à l’agence romaine I.Media, des sources proches du dossier lundi 20 février.
Alors que la phase de discussion avec les lefebvristes est terminée, Benoît XVI devrait émettre prochainement un jugement final pour mettre un terme « avant l’été » aux discussions en cours depuis 2009 avec la Fraternité séparée de Rome.
Après avoir étudié la réponse de la FSSPX au préambule doctrinal qui lui avait été soumis à la mi-septembre 2011, la Congrégation pour la doctrine de la foi attend désormais la décision de Benoît XVI. « La phase d’étude et de discussion est terminée et nous sommes arrivés au moment des décisions », indiquait-on récemment au Vatican, précisant que « tout est désormais entre les mains du pape qui devra exprimer un avis final ».
F.-X. M. (avec Apic)