SOURCE - Marie-Lucile Kubacki - La Vie - 30 mars 2012
Des anciens religieux de l’ordre basilien de saint Josaphat qui s’étaient autoproclamés évêques de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne en 2008 ont été excommuniés pour désobéissance
Rome : quatre évêques excommuniés
Ils s’étaient autoproclamés évêques de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, en 2008. Après avoir tenté d’être reconnus par l’Etat ukrainien en tant qu’Eglise orthodoxe gréco-catholique ukrainienne, quatre anciens religieux de l’ordre basilien de saint Josaphat, un Ukrainien, un Slovaque et deux Tchèques, ont été excommuniés. Leurs rapports avec le Vatican s’étaient détériorés il y a quatre ans, quand, dans une lettre adressée à Benoît XVI, ces « évêques » très critiques envers les autorités du Vatican avaient dénoncé « une dérive générale de l’Eglise ». Leurs griefs ? Les « conceptions hérétiques » enseignées par les facultés de théologie, « le syncrétisme avec des religions païennes », la « présence d’évêques et de prêtres homosexuels et pédophiles », notamment au sein de l’Eglise gréco-catholique.
Forts de tout cela, les quatre religieux, avaient fondé « l’Eglise orthodoxe gréco-catholique ukrainienne », en 2009, à destination des fidèles les plus orthodoxes, déçus par l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, comme le rappelle Infocatho.be et l’agence Apic. Avant de les excommunier, le Vatican avait tenté de passer par la négociation. Il espérait les convaincre d’arrêter de « tromper les fidèles, ce qui est arrivé pour beaucoup d’entre eux ». Rome les encourageait à la « repentance » et à « un retour (…) dans la pleine communion avec l’Eglise catholique ». Mais rien n’y a fait. La tentative d’inscription auprès de l’Etat ukrainien d’une Eglise orthodoxe gréco-catholique ukrainienne, a été l’erreur de trop.
La Congrégation pour la doctrine de la foi les accuse de calomnier « les représentants du Saint-Siège et de l’Eglise locale » et de pécher par désobéissance. Par leur comportement, les quatre anciens religieux « continuent à défier l’autorité ecclésiastique, en portant atteinte moralement et spirituellement non seulement à l’ordre basilien de saint Josaphat et à l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, mais aussi au Siège apostolique et à l’Eglise catholique toute entière ». Le Tribunal ordinaire de l’Eglise archiépiscopale majeure ukrainienne les a reconnus coupables « d’usurpation illégitime d’office, de sédition et de haine contre certains hiérarques et de provocation à désobéir ».
Forts de tout cela, les quatre religieux, avaient fondé « l’Eglise orthodoxe gréco-catholique ukrainienne », en 2009, à destination des fidèles les plus orthodoxes, déçus par l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, comme le rappelle Infocatho.be et l’agence Apic. Avant de les excommunier, le Vatican avait tenté de passer par la négociation. Il espérait les convaincre d’arrêter de « tromper les fidèles, ce qui est arrivé pour beaucoup d’entre eux ». Rome les encourageait à la « repentance » et à « un retour (…) dans la pleine communion avec l’Eglise catholique ». Mais rien n’y a fait. La tentative d’inscription auprès de l’Etat ukrainien d’une Eglise orthodoxe gréco-catholique ukrainienne, a été l’erreur de trop.
La Congrégation pour la doctrine de la foi les accuse de calomnier « les représentants du Saint-Siège et de l’Eglise locale » et de pécher par désobéissance. Par leur comportement, les quatre anciens religieux « continuent à défier l’autorité ecclésiastique, en portant atteinte moralement et spirituellement non seulement à l’ordre basilien de saint Josaphat et à l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, mais aussi au Siège apostolique et à l’Eglise catholique toute entière ». Le Tribunal ordinaire de l’Eglise archiépiscopale majeure ukrainienne les a reconnus coupables « d’usurpation illégitime d’office, de sédition et de haine contre certains hiérarques et de provocation à désobéir ».