SOURCE - L'Acadie Nouvelle - 3 octobre 2009
Il y a un an déjà, soit le 3e dimanche de septembre 2008, à l'église paroissiale Notre-Dame-de-Lorette de Dieppe, la chorale entonna les premières paroles de l'hymne latin Asperges me. C'est ainsi que la messe traditionnelle en latin faisait sa réapparition dans le diocèse de Moncton après presque 40 ans d'absence.
La messe tridentine ou messe traditionnelle en latin, tire son nom du Concile de Trente (1545-63). Les pères de ce concile avaient demandé une révision modeste du rite romain. Le missel qui en résulta ne contenait aucune nouvelle pratique, mais codifiait plutôt une tradition liturgique qui s'était développée à Rome et ailleurs en Europe depuis le IVe siècle. Les dernières révisions du missel ont été approuvées par le pape Jean XXIII en 1962.
Beaucoup de gens comprennent mal la relation qui existe entre le rite traditionnel et le nouveau rite introduit en 1969 (Novus Ordo). Selon le pape Benoît XVI, les deux formes liturgiques ont le même statut: «Il n'est pas approprié de parler de ces deux versions du missel romain comme étant deux rites. Ces deux missels constituent donc deux usages de l'unique rite romain.»
Contrairement à l'opinion générale, la messe en latin n'a jamais été abolie par l'Église.Le Pape Jean-Paul II avait exhorté les évêques à utiliser largement et généreusement le missel de 1962 pour tous les fidèles qui en feraient la demande. En 2007, Benoît XVI est allé plus loin encore avec son Motu Proprio, Summorum Pontificum, en accordant une autorisation généralisée de l'usage de cette forme «extraordinaire» du rite romain (les prêtres n'ont plus besoin de l'autorisation de leur évêque) et en priant les évêques «d'exaucer les demandes des fidèles».
À la suite de ce décret, un groupe de laïcs de la région de Moncton, intéressé par cette forme liturgique, mit sur pied un comité ad hoc qui entama immédiatement des démarches auprès de l'archevêque.Celui-ci exauça finalement la demande du groupe en désignant une église qui satisferait ses besoins, et ce, après que celui-ci se fut assuré des services d'un prêtre, le Rév. P. Donald Arsenault.
La messe traditionnelle en latin a lieu une fois par mois, le 3e dimanche du mois, à l'église paroissiale Notre-Dame-de-Lorette située au 1542 rue Champlain (en face de l'ancienne aérogare). La messe débute à 16 h, précédée par la confession (sacrement de réconciliation) de 15 h à 15 h 30, et du chapelet à partir de 15 h 25. Le comité ad hoc, dont le mandat prend fin au printemps 2010, travaille présentement à mettre en place une structure permanente.
Les fervents de cette forme «extraordinaire» du rite romain invoquent différentes raisons pour justifier leur préférence, par exemple, l'attachement à la grande tradition de l'Église, ainsi que la révérence et le sens du mystère de Dieu qui se dégagent de cette liturgie. C'est peut-être ce qui explique pourquoi de plus en plus de catholiques s'y intéressent de nouveau.
SEAN TOBINLa messe tridentine ou messe traditionnelle en latin, tire son nom du Concile de Trente (1545-63). Les pères de ce concile avaient demandé une révision modeste du rite romain. Le missel qui en résulta ne contenait aucune nouvelle pratique, mais codifiait plutôt une tradition liturgique qui s'était développée à Rome et ailleurs en Europe depuis le IVe siècle. Les dernières révisions du missel ont été approuvées par le pape Jean XXIII en 1962.
Beaucoup de gens comprennent mal la relation qui existe entre le rite traditionnel et le nouveau rite introduit en 1969 (Novus Ordo). Selon le pape Benoît XVI, les deux formes liturgiques ont le même statut: «Il n'est pas approprié de parler de ces deux versions du missel romain comme étant deux rites. Ces deux missels constituent donc deux usages de l'unique rite romain.»
Contrairement à l'opinion générale, la messe en latin n'a jamais été abolie par l'Église.Le Pape Jean-Paul II avait exhorté les évêques à utiliser largement et généreusement le missel de 1962 pour tous les fidèles qui en feraient la demande. En 2007, Benoît XVI est allé plus loin encore avec son Motu Proprio, Summorum Pontificum, en accordant une autorisation généralisée de l'usage de cette forme «extraordinaire» du rite romain (les prêtres n'ont plus besoin de l'autorisation de leur évêque) et en priant les évêques «d'exaucer les demandes des fidèles».
À la suite de ce décret, un groupe de laïcs de la région de Moncton, intéressé par cette forme liturgique, mit sur pied un comité ad hoc qui entama immédiatement des démarches auprès de l'archevêque.Celui-ci exauça finalement la demande du groupe en désignant une église qui satisferait ses besoins, et ce, après que celui-ci se fut assuré des services d'un prêtre, le Rév. P. Donald Arsenault.
La messe traditionnelle en latin a lieu une fois par mois, le 3e dimanche du mois, à l'église paroissiale Notre-Dame-de-Lorette située au 1542 rue Champlain (en face de l'ancienne aérogare). La messe débute à 16 h, précédée par la confession (sacrement de réconciliation) de 15 h à 15 h 30, et du chapelet à partir de 15 h 25. Le comité ad hoc, dont le mandat prend fin au printemps 2010, travaille présentement à mettre en place une structure permanente.
Les fervents de cette forme «extraordinaire» du rite romain invoquent différentes raisons pour justifier leur préférence, par exemple, l'attachement à la grande tradition de l'Église, ainsi que la révérence et le sens du mystère de Dieu qui se dégagent de cette liturgie. C'est peut-être ce qui explique pourquoi de plus en plus de catholiques s'y intéressent de nouveau.
Secrétaire-trésorier de la Société de la messe traditionnelle en latin de Moncton