SOURCE - Scribe - Forum Catholique - 25 octobre 2009
Ah qu’elle bien sollicitée, notre FSSPX, toujours au centre de beaucoup de débats. Il est normal que le « Vaisseau Amiral » (selon l’expression de Monsieur l’Abbé de Tanouärn) soit regardé de tous mais encore faudrait-il éviter que les bateaux qui l’entourent ne gênent la manœuvre, volontairement ou involontairement.
Qu’entends-je depuis l’annonce des discussions doctrinales ?
- il y a ceux qui crient qu’elle embarque la Tradition vers sa perdition. Ces désespérés, qui depuis longtemps ont perdu foi en Rome, n’imaginent même pas que la FSSPX, lors des discussions doctrinales et avec l’aide du Saint-Esprit, puisse faire prendre conscience des oppositions entre la Tradition et le Concile Vatican II et nombre d’actes post-conciliaires.
- il y a ceux, non désespérés tout à fait, qui regardent dubitatifs, incrédules, une évolution qu’ils ont toujours espéré mais à laquelle ils n’osent croire, guettant la moindre déclaration, le moindre signe de ce qui pourrait être un « ralliement ». Et Dieu sait que dans cet état d’esprit, on peut en voir des signes, un peu comme quand on marche dans la nature, la nuit, en ayant à l’esprit d’étranges fantômes : alors, tout devient suspect.
- il y a les revanchards, ceux qui ne supportent pas l’idée du fils prodigue (encore que ce dernier n’a jamais vraiment quitté la maison) et qui se demandent pourquoi, alors même qu’ils sont restés « fidèles » au Pape, quitte à composer avec le Magistère Traditionnel, un tel honneur est fait à ceux qui se sont réfugiés dans le « schisme », eux qui n’ont jamais obtenu le droit à de telles discussions et qui ont avalé tant de couleuvres.
- il y a les impatients qui ne connaissent pas le temps de l’Eglise et ne raisonnent qu’en temps d’homme et qui voudraient, voir se terminer de leur vivant une crise qui les a meurtri dans leur âme, et parfois leur chair, ou qui tout simplement, dans leur plus ardente jeunesse, et sans avoir vécu la crise, veulent qu’il en soit de l’Eglise comme d’internet, que la crise soit résolue en trois clics.
- il y a les silencieux qui, « tradis certifiés » dans l’âme, ne se sont jamais résolus à rentrer dans la « dissidence » mais souffrent de voir cette situation, souffrent en silence de cette apostasie lente qui frappe des parties entières de l’Eglise, et qui, sans parfois oser le dire, sauf de manière officieuse espèrent ardemment que la FSSPX ramènera le Magistère Traditionnel au cœur de l’Eglise et de son enseignement.
- il y a les adversaires résolus, qui voient avec crainte le retour de la FSSPX et de ses méchants arguments en faveur du retour au moyen-âge de l’Eglise, avec ses dogmes horribles mais qui ne savent pas qu’ils se sont déjà exclus de l’Eglise. Ils n’ont qu’une crainte, que les discussions aboutissent dans un sens traditionnel à l’envers de l’évolution sociétale de l’Eglise.
- il y a les malgré-nous, les mous, les adversaires qui sont contre sans être contre, qui sont pour sans être pour, qui écoutent le Pape sans trop réfléchir mais sans trop obéir non plus. Ils ne savent qu’attendre de ces discussions, espérant qu’elles ne perturberont pas leurs certitudes.
- il y a enfin l’immense majorité des catholiques, celle qui ne comprend rien à ce qui passe. Cette génération papolâtre qui porte des Tee-shirts Jean-Paul II, « Souris Jésus t’aime », qui suit aveuglement, non par raison mais surtout par sentiment, tout ce que le Saint-Père dit. Ils ne comprennent rien à cette crise, encore moins à l’enjeu des discussions doctrinales. D’ailleurs, ils ne savent pas grand-chose de la doctrine qui ne leur a pas été enseignée. Pour eux, ce serait bien que des frères dans le Christ égarés rejoignent le bercail de l’Eglise.
Au milieu de tout cela , il y a la FSSPX qui aperçoit toute cette agitation alentour. Son équipage est trop attentif à la bonne marche du navire pour s’en occuper. Ils s’en remettent au capitaine et à ses lieutenants (même celui qui est consigné dans ses quartiers dont on connaît la fidélité au capitaine). Il a du mal à comprendre ce bruissement, ces vociférations, ces imprécations de tous ceux qui veulent, dans un sens ou dans l’autre , encerclant la FSSPX, l’inciter à telle ou telle action.
Comme un vaisseau amiral de la Tradition, la FSSPX saura résister aux bateaux qui cherchent à entraver la marche de l’Eglise, éviter les bateaux qui involontairement, dans leur hâte, gênent son avancée, et continuera inlassablement à essayer de guider le Vaisseau Mère, vers la Tradition. Demain, il y a réunion de certains amiraux pour discuter de la stratégie. Prions pour qu’ils trouvent la bonne solution.
Ah qu’elle bien sollicitée, notre FSSPX, toujours au centre de beaucoup de débats. Il est normal que le « Vaisseau Amiral » (selon l’expression de Monsieur l’Abbé de Tanouärn) soit regardé de tous mais encore faudrait-il éviter que les bateaux qui l’entourent ne gênent la manœuvre, volontairement ou involontairement.
Qu’entends-je depuis l’annonce des discussions doctrinales ?
- il y a ceux qui crient qu’elle embarque la Tradition vers sa perdition. Ces désespérés, qui depuis longtemps ont perdu foi en Rome, n’imaginent même pas que la FSSPX, lors des discussions doctrinales et avec l’aide du Saint-Esprit, puisse faire prendre conscience des oppositions entre la Tradition et le Concile Vatican II et nombre d’actes post-conciliaires.
- il y a ceux, non désespérés tout à fait, qui regardent dubitatifs, incrédules, une évolution qu’ils ont toujours espéré mais à laquelle ils n’osent croire, guettant la moindre déclaration, le moindre signe de ce qui pourrait être un « ralliement ». Et Dieu sait que dans cet état d’esprit, on peut en voir des signes, un peu comme quand on marche dans la nature, la nuit, en ayant à l’esprit d’étranges fantômes : alors, tout devient suspect.
- il y a les revanchards, ceux qui ne supportent pas l’idée du fils prodigue (encore que ce dernier n’a jamais vraiment quitté la maison) et qui se demandent pourquoi, alors même qu’ils sont restés « fidèles » au Pape, quitte à composer avec le Magistère Traditionnel, un tel honneur est fait à ceux qui se sont réfugiés dans le « schisme », eux qui n’ont jamais obtenu le droit à de telles discussions et qui ont avalé tant de couleuvres.
- il y a les impatients qui ne connaissent pas le temps de l’Eglise et ne raisonnent qu’en temps d’homme et qui voudraient, voir se terminer de leur vivant une crise qui les a meurtri dans leur âme, et parfois leur chair, ou qui tout simplement, dans leur plus ardente jeunesse, et sans avoir vécu la crise, veulent qu’il en soit de l’Eglise comme d’internet, que la crise soit résolue en trois clics.
- il y a les silencieux qui, « tradis certifiés » dans l’âme, ne se sont jamais résolus à rentrer dans la « dissidence » mais souffrent de voir cette situation, souffrent en silence de cette apostasie lente qui frappe des parties entières de l’Eglise, et qui, sans parfois oser le dire, sauf de manière officieuse espèrent ardemment que la FSSPX ramènera le Magistère Traditionnel au cœur de l’Eglise et de son enseignement.
- il y a les adversaires résolus, qui voient avec crainte le retour de la FSSPX et de ses méchants arguments en faveur du retour au moyen-âge de l’Eglise, avec ses dogmes horribles mais qui ne savent pas qu’ils se sont déjà exclus de l’Eglise. Ils n’ont qu’une crainte, que les discussions aboutissent dans un sens traditionnel à l’envers de l’évolution sociétale de l’Eglise.
- il y a les malgré-nous, les mous, les adversaires qui sont contre sans être contre, qui sont pour sans être pour, qui écoutent le Pape sans trop réfléchir mais sans trop obéir non plus. Ils ne savent qu’attendre de ces discussions, espérant qu’elles ne perturberont pas leurs certitudes.
- il y a enfin l’immense majorité des catholiques, celle qui ne comprend rien à ce qui passe. Cette génération papolâtre qui porte des Tee-shirts Jean-Paul II, « Souris Jésus t’aime », qui suit aveuglement, non par raison mais surtout par sentiment, tout ce que le Saint-Père dit. Ils ne comprennent rien à cette crise, encore moins à l’enjeu des discussions doctrinales. D’ailleurs, ils ne savent pas grand-chose de la doctrine qui ne leur a pas été enseignée. Pour eux, ce serait bien que des frères dans le Christ égarés rejoignent le bercail de l’Eglise.
Au milieu de tout cela , il y a la FSSPX qui aperçoit toute cette agitation alentour. Son équipage est trop attentif à la bonne marche du navire pour s’en occuper. Ils s’en remettent au capitaine et à ses lieutenants (même celui qui est consigné dans ses quartiers dont on connaît la fidélité au capitaine). Il a du mal à comprendre ce bruissement, ces vociférations, ces imprécations de tous ceux qui veulent, dans un sens ou dans l’autre , encerclant la FSSPX, l’inciter à telle ou telle action.
Comme un vaisseau amiral de la Tradition, la FSSPX saura résister aux bateaux qui cherchent à entraver la marche de l’Eglise, éviter les bateaux qui involontairement, dans leur hâte, gênent son avancée, et continuera inlassablement à essayer de guider le Vaisseau Mère, vers la Tradition. Demain, il y a réunion de certains amiraux pour discuter de la stratégie. Prions pour qu’ils trouvent la bonne solution.