SOURCE - Abbé Jürgen Wegner, fsspx (Canada) - Lettre aux Amis et Bienfaiteurs - Octobre 2009
Chers Amis et Bienfaiteurs,
Toutes les fois qu’il est question d’une croyance dans une existence de l’homme après la mort, la religion s’intéresse naturellement aux relations entre les vivants et les morts. Et là où l’idée d’un jugement futur ou d’un purgatoire existe, les prières sont souvent offertes aux noms des morts à Dieu. La prière pour les morts apparaît dans le deuxième livre des Maccabées. « Tous donc, ayant béni la conduite du Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées, se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement pardonné, puis le valeureux Judas exhorta la troupe à se garder pure de tout péché, ayant sous les yeux ce qui était arrivé à cause de la faute de ceux qui étaient tombés. Puis, ayant fait une collecte d’environ 2.000 drachmes, il l’envoya à Jérusalem afin qu’on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d’après le concept de la résurrection. Car, s’il n’avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts. » (2 Macc. 12:42-44) Judas Maccabée offre un sacrifice comme une offrande propitiatoire et une offrande de remerciement. Ces prières et sacrifices étaient destinés à améliorer la condition des morts pendant la résurrection.
Il y a un passage dans le Nouveau Testament qui fait référence à une prière pour les morts et qui se trouve dans Timothé 2, 1 :16-18, et qui se lit comme suit : « Que le Seigneur fasse miséricorde à la famille d’Onésiphore, car souvent il m’a réconforté, et il n’a pas rougi de mes chaînes ; au contraire, à son arrivée à Rome, il m’a recherché activement et m’a découvert. Que le Seigneur lui donne d’obtenir miséricorde auprès du Seigneur en ce Jour-là. Quant aux services qu’il m’a rendus, à Éphèse, tu les connais mieux que personne. » De même qu’avec les versets des Maccabées, ces versets font référence aux prières qui aideront les défunts « ce jour-là », c’est-à-dire au Jugement Dernier.
Dans la tradition chrétienne, la prière pour les morts est bien documentée. Les Chrétiens prient pour « les âmes qui sont partis avec la foi, mais sans avoir eu le temps de produire des fruits dignes de repentance. » Dans l’Église Catholique, l’aide que les morts reçoivent par les prières faites pour eux est associée au procédé de purification qu’on appelle le purgatoire. Tandis que la prière pour les morts continue dans toutes les traditions chrétiennes des premiers temps, plusieurs groupes protestants rejettent cette pratique. Parmi les auteurs de l’Église, Tertulien (+ 230) est le premier à mentionner les prières pour les morts, et non pas comme une concession à un sentiment naturel, mais comme un devoir : La veuve qui ne prie pas pour son défunt mari équivaut à un divorce.
Dans le Christianisme occidental, la coutume de prier pour les morts est amplement évidente sur les inscriptions des catacombes, avec leurs constantes prières pour le repos et la paix des âmes des défunts. Les fidèles pensaient qu’il n’était pas approprié de prier « pour » les martyrs, puisqu’on croyait qu’ils n’avaient pas besoin de telles prières. De plus, prier pour ceux en enfer serait inutile, puisqu’il n’y a aucune certitude qu’une personne en particulier soit en enfer; les prières étaient et sont offertes pour tous les morts.
Les différentes prières pour les défunts ont pour but le repos des défunts, la consolation des vivants et de rappeler à ceux qui reste leur propre mortalité. Pour cette raison, les services mémoriaux reflètent un aspect de pénitence.
On a placé des limites sur les offrandes de messes publiques pour les non-baptisés et les pécheurs notoires, mais les prières et même la messe en privé peuvent être célébrées pour eux. Le Code de droit canonique actuel déclare que, à moins que la personne concernée montre des signes de repentance avant la mort, aucune forme de funérailles ne peut être offerte pour les apostats notoires, les hérétiques et les schismatiques.
Cette année encore, suivant la Tradition chrétienne, je vous demanderais d’une manière particulière de prier pour le repos des âmes des défunts. Pendant la première semaine de novembre, vous pouvez visiter un cimetière chaque jour afin d’obtenir l’indulgence plénière pour libérer une âme du purgatoire. Vous devriez faire des prières spéciales tous les jours pendant ce mois pour les membres de la famille et amis défunts; vous pourriez prendre la résolution d’assister à la messe pendant la semaine et offrir votre communion pour les pauvres âmes; et, comme vous l’avez déjà fait dans les années passées, vous pouvez écrire les noms des personnes décédées dans l’enveloppe fournie ici. Elle sera déposée sur l’autel. Toutes les fois que le prêtre célébrera la messe pendant le mois de novembre, il se souviendra des défunts et priera pour eux; il demandera les grâces nécessaires pour purifier les âmes du péché et de les préparer à être réuni avec Dieu et jouir de la vie éternelle.
Puis-je vous demander d’être généreux et de pratiquer la charité envers les pauvres âmes?
Dans ma dernière lettre, j’annonçais des changements de prêtres qui ayant lieu dans notre district cet été. Depuis ce temps, les nouveaux prêtres sont arrivés au Canada et se sont bien installé. Ils apprécient tous leur nouvelle nomination et s’ajustent à leur nouvelle tâche.
À Calgary, de nouvelles classes portables ont dû être achetées. Le nombre grandissant d’étudiants a rendu l’addition de classes nécessaire. À part cela, un de nos vieux bâtiments n’étant plus sécuritaire pour les enfants, a dû être remplacé. Pendant ce temps, la maison générale de Menzingen a donné la permission d’acquérir quatre nouvelles classes. Bientôt les enfants seront heureux de déménager dans leur « nouvelle école »!
Les abbés Scott et May ont dû répondre au défi de l’augmentation miraculeuse des enfants dans notre école à Wilmot. L’année dernière, l’Académie de Notre-Dame-du-Mont-Carmel a commencé avec 14 élèves. Pendant un certain temps, il semblait qu’il n’y aurait pas d’autres élèves cette année. Mais soudainement les parents ont semblé se réveiller et ont commencé à inscrire leurs enfants à l’école. Le nombre est monté à vingt, trente, quarante et finalement 56 élèves. Vingt d’entre eux sont pensionnaires. Vous pouvez vous imaginer la quantité de choses à faire à la « dernière minute »! Où trouver les professeurs, comment arranger les salles de classe, où placer les pensionnaires…? Nous demandons à tous les futurs parents de penser dès maintenant à leurs plans pour l’année prochaine. Lorsqu’ils nous avertissent assez tôt sur le nombre d’enfants ils comptent inscrire pour la prochaine année scolaire, nous pouvons prendre le temps de préparer à temps tout ce qu’on aura besoin pour vos enfants.
D’un autre côte, notre école à Lévis souffre toujours. Monsieur l’abbé d’André a eu de la difficulté à trouver des professeurs certifiés qui étaient prêts à travailler à notre école et à fournir un enseignement qui correspond à l’enseignement de l’Église. Pendant la période des vacances, beaucoup de travail a été accompli : la réparation de différentes salles de classe, des réfectoires et des endroits de travail pour les professeurs. Malgré tous les efforts, le nombre d’élèves stagne, ce qui rend la tâche de diriger l’école très ardue. Pour l’année prochaine, nous ouvrirons de nouveau le pensionnat. Par conséquent, même les élèves venant des coins les plus éloignés du Québec, du Nouveau Brunswick et de la Nouvelle Écosse peuvent être reçus.
Les Bourses Saint Joseph continueront à être cueillies au deuxième dimanche de chaque mois afin d’aider les familles. Plusieurs d’entre d’elles sont dans la situation très difficile – ou même parfois impossible – de payer les frais de scolarité pour un, deux, trois ou même plus d’enfants. Soyez généreux et soutenez l’important apostolat de l’école. Notre avenir se trouve dans l’éducation de nos enfants! Soyez aussi conscient de la nécessité de vos prières pour vos prêtres, les professeurs, les enfants et nos écoles. La grâce de Dieu illuminera nos intelligences, fortifieront nos volontés et ouvrira nos cœurs à la foi.
Les prêtres en Colombie Britanique planifient depuis plusieurs années de déménager le prieuré de Vernon à Langley. Dès le début, l’église à Langley attiraient de plus en plus de fidèles venant de la grande région de Vancouver pour assister à la messe, recevoir les sacrements, suivre des cours de catéchisme, être membres de la Croisade Eucharistique, de la Légion de Marie ou de participer à toutes sortes d’activités paroissiales. L’engagement des paroissiens a provoqué un besoin croissant de la présence du prêtre. Finalement ce déménagement va donc se produire. Initialement la date était le 25 octobre. Mais les travaux de construction ont progressé plus lentement que les abbés l’avaient espéré, et la date a donc été reporté à plus tard cette année. Vous pouvez imaginer que ce déménagement demande une réorganisation du travail des prêtres. La vie communautaire deviendra beaucoup plus facile et régulière pour les deux prêtres; ils seront plus près de leur travail et voyageront moins. Évidemment notre mission à Vernon sera triste. Ils souffrent de ces changements qui causent la perte de la présence quotidienne de leurs chers prêtres. Mais le bien des prêtres et le bien d’un plus grand nombre de fidèles à Langley a rendu la décision nécessaire. Nous nous excusons pour cet inconvénient et nous assurons les fidèles de Vernon de notre soutien complet dans l’avenir. Il n’y a aucun doute qu’un prêtre sera à leur disposition à toutes les fins de semaine.
À Shawinigan, nous avons le projet de sous-diviser notre propriété afin de créer des lots résidentiels pour les vendre. Une première phase touche la partie sud de la propriété près de la ville de Shawinigan. Une route sera construite par la ville de Shawinigan et quarante lots seront ouverts à la construction résidentielle. Cette première partie du travail débutera au printemps 2010. Elle ne touchera pas notre maison de retraite puisque plusieurs rangées d’arbre protégeront le prieuré du développement résidentiel. Une fois que nous verrons comment les propriétés se vendent, nous déciderons les prochaines étapes. Évidemment, ça prendra plusieurs années avant que le développement sur notre terrain ait un impact sur le prieuré. Néanmoins, nous nous renseignons déjà sur plusieurs différentes possibilités pour l’avenir. Les buts de tous changements futurs sont de maintenir une maison de retraite pour le Québec, la messe pour Shawinigan et un prieuré pour Montréal.
Je terminerai cette lettre avec des nouvelles positives concernant les vocations canadiennes. Cette année, deux jeunes hommes sont entrés dans nos séminaires. L’un d’eux, venant de la province de Saskatchewan, est entré à Winona et a commencé sa formation pour la prêtrise. Le deuxième, venant d’Ottawa, est entré au séminaire de Zaizkofen en Allemagne. Il avait déjà passé un certain temps à l’école St-Jean-Bosco de la fraternité et a donc décidé de poursuivre sa formation en Allemagne.
Puis-je demander vos prières et votre aide généreuse pour eux, pour plus de vocations et pour tous les projets de la Tradition au Canada,
In Christo Abbé Jürgen Wegner
Chers Amis et Bienfaiteurs,
Toutes les fois qu’il est question d’une croyance dans une existence de l’homme après la mort, la religion s’intéresse naturellement aux relations entre les vivants et les morts. Et là où l’idée d’un jugement futur ou d’un purgatoire existe, les prières sont souvent offertes aux noms des morts à Dieu. La prière pour les morts apparaît dans le deuxième livre des Maccabées. « Tous donc, ayant béni la conduite du Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées, se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement pardonné, puis le valeureux Judas exhorta la troupe à se garder pure de tout péché, ayant sous les yeux ce qui était arrivé à cause de la faute de ceux qui étaient tombés. Puis, ayant fait une collecte d’environ 2.000 drachmes, il l’envoya à Jérusalem afin qu’on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d’après le concept de la résurrection. Car, s’il n’avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts. » (2 Macc. 12:42-44) Judas Maccabée offre un sacrifice comme une offrande propitiatoire et une offrande de remerciement. Ces prières et sacrifices étaient destinés à améliorer la condition des morts pendant la résurrection.
Il y a un passage dans le Nouveau Testament qui fait référence à une prière pour les morts et qui se trouve dans Timothé 2, 1 :16-18, et qui se lit comme suit : « Que le Seigneur fasse miséricorde à la famille d’Onésiphore, car souvent il m’a réconforté, et il n’a pas rougi de mes chaînes ; au contraire, à son arrivée à Rome, il m’a recherché activement et m’a découvert. Que le Seigneur lui donne d’obtenir miséricorde auprès du Seigneur en ce Jour-là. Quant aux services qu’il m’a rendus, à Éphèse, tu les connais mieux que personne. » De même qu’avec les versets des Maccabées, ces versets font référence aux prières qui aideront les défunts « ce jour-là », c’est-à-dire au Jugement Dernier.
Dans la tradition chrétienne, la prière pour les morts est bien documentée. Les Chrétiens prient pour « les âmes qui sont partis avec la foi, mais sans avoir eu le temps de produire des fruits dignes de repentance. » Dans l’Église Catholique, l’aide que les morts reçoivent par les prières faites pour eux est associée au procédé de purification qu’on appelle le purgatoire. Tandis que la prière pour les morts continue dans toutes les traditions chrétiennes des premiers temps, plusieurs groupes protestants rejettent cette pratique. Parmi les auteurs de l’Église, Tertulien (+ 230) est le premier à mentionner les prières pour les morts, et non pas comme une concession à un sentiment naturel, mais comme un devoir : La veuve qui ne prie pas pour son défunt mari équivaut à un divorce.
Dans le Christianisme occidental, la coutume de prier pour les morts est amplement évidente sur les inscriptions des catacombes, avec leurs constantes prières pour le repos et la paix des âmes des défunts. Les fidèles pensaient qu’il n’était pas approprié de prier « pour » les martyrs, puisqu’on croyait qu’ils n’avaient pas besoin de telles prières. De plus, prier pour ceux en enfer serait inutile, puisqu’il n’y a aucune certitude qu’une personne en particulier soit en enfer; les prières étaient et sont offertes pour tous les morts.
Les différentes prières pour les défunts ont pour but le repos des défunts, la consolation des vivants et de rappeler à ceux qui reste leur propre mortalité. Pour cette raison, les services mémoriaux reflètent un aspect de pénitence.
On a placé des limites sur les offrandes de messes publiques pour les non-baptisés et les pécheurs notoires, mais les prières et même la messe en privé peuvent être célébrées pour eux. Le Code de droit canonique actuel déclare que, à moins que la personne concernée montre des signes de repentance avant la mort, aucune forme de funérailles ne peut être offerte pour les apostats notoires, les hérétiques et les schismatiques.
Cette année encore, suivant la Tradition chrétienne, je vous demanderais d’une manière particulière de prier pour le repos des âmes des défunts. Pendant la première semaine de novembre, vous pouvez visiter un cimetière chaque jour afin d’obtenir l’indulgence plénière pour libérer une âme du purgatoire. Vous devriez faire des prières spéciales tous les jours pendant ce mois pour les membres de la famille et amis défunts; vous pourriez prendre la résolution d’assister à la messe pendant la semaine et offrir votre communion pour les pauvres âmes; et, comme vous l’avez déjà fait dans les années passées, vous pouvez écrire les noms des personnes décédées dans l’enveloppe fournie ici. Elle sera déposée sur l’autel. Toutes les fois que le prêtre célébrera la messe pendant le mois de novembre, il se souviendra des défunts et priera pour eux; il demandera les grâces nécessaires pour purifier les âmes du péché et de les préparer à être réuni avec Dieu et jouir de la vie éternelle.
Puis-je vous demander d’être généreux et de pratiquer la charité envers les pauvres âmes?
Dans ma dernière lettre, j’annonçais des changements de prêtres qui ayant lieu dans notre district cet été. Depuis ce temps, les nouveaux prêtres sont arrivés au Canada et se sont bien installé. Ils apprécient tous leur nouvelle nomination et s’ajustent à leur nouvelle tâche.
À Calgary, de nouvelles classes portables ont dû être achetées. Le nombre grandissant d’étudiants a rendu l’addition de classes nécessaire. À part cela, un de nos vieux bâtiments n’étant plus sécuritaire pour les enfants, a dû être remplacé. Pendant ce temps, la maison générale de Menzingen a donné la permission d’acquérir quatre nouvelles classes. Bientôt les enfants seront heureux de déménager dans leur « nouvelle école »!
Les abbés Scott et May ont dû répondre au défi de l’augmentation miraculeuse des enfants dans notre école à Wilmot. L’année dernière, l’Académie de Notre-Dame-du-Mont-Carmel a commencé avec 14 élèves. Pendant un certain temps, il semblait qu’il n’y aurait pas d’autres élèves cette année. Mais soudainement les parents ont semblé se réveiller et ont commencé à inscrire leurs enfants à l’école. Le nombre est monté à vingt, trente, quarante et finalement 56 élèves. Vingt d’entre eux sont pensionnaires. Vous pouvez vous imaginer la quantité de choses à faire à la « dernière minute »! Où trouver les professeurs, comment arranger les salles de classe, où placer les pensionnaires…? Nous demandons à tous les futurs parents de penser dès maintenant à leurs plans pour l’année prochaine. Lorsqu’ils nous avertissent assez tôt sur le nombre d’enfants ils comptent inscrire pour la prochaine année scolaire, nous pouvons prendre le temps de préparer à temps tout ce qu’on aura besoin pour vos enfants.
D’un autre côte, notre école à Lévis souffre toujours. Monsieur l’abbé d’André a eu de la difficulté à trouver des professeurs certifiés qui étaient prêts à travailler à notre école et à fournir un enseignement qui correspond à l’enseignement de l’Église. Pendant la période des vacances, beaucoup de travail a été accompli : la réparation de différentes salles de classe, des réfectoires et des endroits de travail pour les professeurs. Malgré tous les efforts, le nombre d’élèves stagne, ce qui rend la tâche de diriger l’école très ardue. Pour l’année prochaine, nous ouvrirons de nouveau le pensionnat. Par conséquent, même les élèves venant des coins les plus éloignés du Québec, du Nouveau Brunswick et de la Nouvelle Écosse peuvent être reçus.
Les Bourses Saint Joseph continueront à être cueillies au deuxième dimanche de chaque mois afin d’aider les familles. Plusieurs d’entre d’elles sont dans la situation très difficile – ou même parfois impossible – de payer les frais de scolarité pour un, deux, trois ou même plus d’enfants. Soyez généreux et soutenez l’important apostolat de l’école. Notre avenir se trouve dans l’éducation de nos enfants! Soyez aussi conscient de la nécessité de vos prières pour vos prêtres, les professeurs, les enfants et nos écoles. La grâce de Dieu illuminera nos intelligences, fortifieront nos volontés et ouvrira nos cœurs à la foi.
Les prêtres en Colombie Britanique planifient depuis plusieurs années de déménager le prieuré de Vernon à Langley. Dès le début, l’église à Langley attiraient de plus en plus de fidèles venant de la grande région de Vancouver pour assister à la messe, recevoir les sacrements, suivre des cours de catéchisme, être membres de la Croisade Eucharistique, de la Légion de Marie ou de participer à toutes sortes d’activités paroissiales. L’engagement des paroissiens a provoqué un besoin croissant de la présence du prêtre. Finalement ce déménagement va donc se produire. Initialement la date était le 25 octobre. Mais les travaux de construction ont progressé plus lentement que les abbés l’avaient espéré, et la date a donc été reporté à plus tard cette année. Vous pouvez imaginer que ce déménagement demande une réorganisation du travail des prêtres. La vie communautaire deviendra beaucoup plus facile et régulière pour les deux prêtres; ils seront plus près de leur travail et voyageront moins. Évidemment notre mission à Vernon sera triste. Ils souffrent de ces changements qui causent la perte de la présence quotidienne de leurs chers prêtres. Mais le bien des prêtres et le bien d’un plus grand nombre de fidèles à Langley a rendu la décision nécessaire. Nous nous excusons pour cet inconvénient et nous assurons les fidèles de Vernon de notre soutien complet dans l’avenir. Il n’y a aucun doute qu’un prêtre sera à leur disposition à toutes les fins de semaine.
À Shawinigan, nous avons le projet de sous-diviser notre propriété afin de créer des lots résidentiels pour les vendre. Une première phase touche la partie sud de la propriété près de la ville de Shawinigan. Une route sera construite par la ville de Shawinigan et quarante lots seront ouverts à la construction résidentielle. Cette première partie du travail débutera au printemps 2010. Elle ne touchera pas notre maison de retraite puisque plusieurs rangées d’arbre protégeront le prieuré du développement résidentiel. Une fois que nous verrons comment les propriétés se vendent, nous déciderons les prochaines étapes. Évidemment, ça prendra plusieurs années avant que le développement sur notre terrain ait un impact sur le prieuré. Néanmoins, nous nous renseignons déjà sur plusieurs différentes possibilités pour l’avenir. Les buts de tous changements futurs sont de maintenir une maison de retraite pour le Québec, la messe pour Shawinigan et un prieuré pour Montréal.
Je terminerai cette lettre avec des nouvelles positives concernant les vocations canadiennes. Cette année, deux jeunes hommes sont entrés dans nos séminaires. L’un d’eux, venant de la province de Saskatchewan, est entré à Winona et a commencé sa formation pour la prêtrise. Le deuxième, venant d’Ottawa, est entré au séminaire de Zaizkofen en Allemagne. Il avait déjà passé un certain temps à l’école St-Jean-Bosco de la fraternité et a donc décidé de poursuivre sa formation en Allemagne.
Puis-je demander vos prières et votre aide généreuse pour eux, pour plus de vocations et pour tous les projets de la Tradition au Canada,
In Christo Abbé Jürgen Wegner